Un lecteur nous indique que nous ne donnons pas de nouvelles de la Chapelle Notre-Dame des Armées à Versailles.
Un des principaux changements est le départ de deux prêtres “historiques” de Notre-Dame des Armées présents à Versailles depuis le début des années 2000, l’un et l’autre ont quitté la Fraternité Saint-Pierre et intégré le diocèse de Versailles en 2008. L’abbé Laurent Guimon a été envoyé prêtre fidei donum au Bénin en charge notamment de l’aumônerie des Soeurs Contemplatives de Jésus Eucharistie en septembre 2016 et l’abbé Gérard de Servigny vient d’être envoyé (à partir de septembre 2017) dans le diocèse de Quimper et Léon, en charge de la communauté traditionnelle de Brest et de l’aumônerie d’un hôpital. C’est ainsi la page des “anciens de la Fraternité Saint-Pierre” qui se tourne.
Ces deux dernières années, Mgr Aumônier, évêque des Yvelines (diocèse de Versailles), a incardiné deux anciens prêtres de la Fraternité Saint-Pie X qui ont été nommés à Notre-Dame des Armées : l’abbé Renaud Joubert de la Motte, chapelain de la communauté de Notre-Dame des Armées depuis septembre dernier et l’abbé Bruno Tignières. Ils sont aidés par deux autres prêtres diocésains l’abbé Charles Formery et l’abbé Thierry Laurent (diocèse de Paris).
Un peu d’histoire de la Chapelle Notre-Dame des Armées
A partir de 1973 et pendant près de 15 ans, des prêtres diocésains ont assuré la messe traditionnelle dans cette chapelle administrée par une association de fidèles, l’Avanda. A la faveur du Motu Proprio Ecclesia Dei, la situation s’est normalisée avec le diocèse avec l’érection d’une association canonique en 1998. La Fraternité Saint-Pierre a eu la charge de la Chapelle Notre-Dame des Armées de 1995 à 2008. Plusieurs des prêtres desservants ont alors demandé à être incardinés dans le diocèse, la Fraternité Saint-Pierre dessert désormais à Versailles la chapelle de l’Immaculée Conception (dite des Clarisses).
J’avoue avoir été très surpris par la manière avec laquelle le diocèse exfiltre les anciens de la Fsspx… il était beaucoup plus suspicieux dans les années 90 et même encore récemment avec un des abbés ancien vicaire à St Nicolas du Chardonnet.
Aujourd’hui vous célébrez quelques messes Paul VI et vous concélébrez… et vous avez le tampon du diocèse.
Quand on a vu œuvrer certains des abbés incardiné aujourd’hui (et d’autres dans des diocèses voisins) et leurs discours sur Rome et les évêques… c’est malgré tout assez surprenant… voir même déconcertant.
PG