Le président du Conseil français du culte musulman, Anouar Kbibech était à Rome ce jeudi 3 novembre avec d’autres représentants des différentes religions. Pour lui, il s’agissait « de couronner cette dynamique de concorde que nous vivons en France entre catholiques et musulmans. »
Une démarche fortement symbolique et très politique pour « dédiaboliser l’islam » et lutter contre les amalgames qui voudraient réduire les musulmans à des terroristes. Une démarche fortement volontariste pour témoigner de ce que les chefs français des deux religions tentent de vivre à leur niveau : la concorde. Mais il serait cependant plus juste de bien limiter cette concorde à ce quelle est, un appel des responsables religieux à plus de respect mutuel et à voir au-delà des attentats ce qui peut rassembler.
Il me semble que cette restriction de la concorde exprimée par le président du CFCM, est plus proche de la réalité, car concrètement, les catholiques se révèlent de plus en plus hostiles aux musulmans, confusément mis dans le même bain que tous les terroristes islamistes.