Un voyage de paix avec une dimension œcuménique et interreligieuse, c’est en ces termes que le directeur de la salle de presse du Saint-Siège a défini le prochain déplacement du Pape François en Géorgie et en Azerbaïdjan, du 30 septembre au 2 octobre prochain.
Ce 16ème voyage apostolique a été présenté ce lundi matin aux journalistes. Il s’agit de la 2ème étape du voyage du Saint-Père dans le Caucase, après l’Arménie. «Le Pape sera porteur d’un message de réconciliation pour toute la région» a souligné Greg Burke. Le Saint-Père sera notamment accueilli à l’aéroport international de Tbilissi, capitale de la Géorgie, par le chef de l’Eglise orthodoxe géorgienne. Un «geste significatif», selon le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, alors que les relations œcuméniques restent complexes entre la minorité catholique (100 000 personnes, notamment issues de la communauté arménienne), et la majorité orthodoxe. Cette Église autocéphale n’a pas signé le récent document commun issu de la réunion de la Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l’Église catholique et l’Église orthodoxe, à Chieti.
En Azerbaïdjan, pays peuplé majoritairement de musulmans chiites (mais très sécularisé, du fait de la mentalité post-soviétique), le Pape visitera une toute petite communauté catholique, de quelques centaines de membres seulement, dans un pays où la première église du pays a été consacrée en 2008. À Bakou, le dialogue interreligieux sera central : le Pape visitera notamment la principale mosquée de la ville. Le Pape aura aussi à cœur de véhiculer un message de paix et de réconciliation, dans un pays toujours en guerre larvée avec l’Arménie, où le Pape s’était rendu en juin dernier.
Tout comme en Arménie, le Pape François marchera sur les pas de saint Jean-Paul II, qui s’était rendu en Géorgie en 1999 et en Azerbaïdjan en 2002.
Source Radio Vatican