La Communauté des Religieuses Victimes du Sacré-Coeur, communauté de religieuses attachées à la forme extraordinaire, quitte Marseille après près de 150 ans de présence… pour s’installer en Vendée. Cette communauté d’une vingtaine de membres cherchaient depuis quelques années à s’agrandir et à trouver un lieu plus calme, propice à l’accomplissement de sa vocation. La communauté est accueillie par Mgr Castet, évêque de Luçon.
Le 14 septembre prochain, les Religieuses Victimes du Sacré-Cœur de Jésus, congrégation fondée au XIXème siècle à Marseille, viendront s’installer dans le monastère de la Fouchardière à Chavagnes-en-Paillers, l’ancien carmel. Cette communauté contemplative, de 18 religieuses actuellement, s’associe à l’offrande du Christ à Dieu son Père, dans l’adoration eucharistique et la louange. Elles suivent la règle de St Augustin. Elles vivent habituellement la messe dans la forme extraordinaire, tout en étant ouvertes à la forme ordinaire quand se présente l’évêque du diocèse ou un autre célébrant.
Nous sommes heureux que la vie contemplative puisse se poursuivre dans ce lieu du bocage, repère spirituel pour de nombreux chrétiens. Nous sommes également sensibles à la proximité du charisme de cette congrégation avec celui de nos sœurs du Cœur de Jésus, autrefois au monastère du quartier de la Lune à la Roche-sur-Yon, aujourd’hui accueillies par les sœurs des Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie à la maison mère à Mormaison.
Cette communauté cherchait un autre lieu d’implantation que celui qu’elle occupe depuis sa fondation, en raison de l’évolution du quartier, devenu trop bruyant et peu propice à la vie contemplative.
Les religieuses viennent accompagnées de leur aumônier, un prêtre du diocèse de Tours, membre de la communauté de l’Emmanuel, l’abbé Pierre Afonso. Celui-ci était précédemment curé modérateur du secteur littoral de Marseille. Il résidera dans le logement réservé à l’aumônier à l’entrée du monastère. Il accueillera comme les précédents aumôniers du carmel, les fidèles qui souhaitent recevoir le sacrement du pardon ou bénéficier d’un accompagnement spirituel. Il recevra également une mission au niveau du doyenné de Montaigu et participera aux missions de la communauté de l’Emmanuel sur notre diocèse.
Nous souhaitons la bienvenue aux Religieuses victimes du Sacré-Cœur de Jésus et les assurons de notre prière dans la communion de l’Église.
Mgr Alain Castet, évêque de Luçon, le 24 août 2016.
Découvrez cette communauté peu connue (Photo issue de cette présentation)
Ce doit être un déchirement car ces religieuses ont été fondées par une Marseillaise. Elles ont tous leurs souvenirs à Marseille. La branche masculine n’a pas eu de suite. Mais leur père co-fondateur avait, lui aussi, habité le monastère de Marseille.
J’ai lu (il y a longtemps) un livre sur cette congrégation. Seront-elles encore les Victimes du Sacré Cœur en quittant Marseille ?
N’est ce pas aussi providentiel. A Loublande en Vendée ont eu lieu les apparitions du Sacré-Coeur de Jésus à Claire Ferchaud, à qui il a demandé d’instituer la Messe perpétuelle et de mettre le Sacré-Coeur sur le drapeau français. Elle était allé voir le Psdt Poincarré en 1917 pour ce faire, ça lui fût refusé. Elle fonda aussi une communauté de religieuses victimes. Moi je vois la réunion géographique de 2 spiritualités communes.
J’ajouterai qu’il existe des membres laïcs affiliés Victimes du Sacré-Coeur de Jésus, liés à cette Communauté. Les religieuses victimes du Sacré-Coeur de Jésus restent et resteront des Victimes du Sacré-Coeur de Jésus et rayonneront dans tous les diocèses limitrophes de la Vendée et les porteront dans leurs prières oblatives.
ah…..La Vendée…. que les vocations religieuses y refleurissent…..
très bonne nouvelle pour la Vendée et pour cette communauté qui cherchait à retrouver le calme et l’espace nécessaires à leur vocation contemplative.
quel signe de la Sainte Providence quand on médite les mots que soeur Marie-Véronique, prieure du Carmel de Chavagnes, écrivait en juin 2015 pour annoncer le départ vers Luçon des carmélites de Chavagnes “…Mais, nous croyons que notre grand sacrifice commun sera mystérieusement fécond.” !
pour les documents publiques qui parlent de cette communauté il y a eu un long reportage dans la revue Geo n° 159
http://www.priceminister.com/offer/buy/49075688/Collectif-Geo-N-159-La-Crete-L-ile-Ou-Est-Nee-La-Grece-Revue.html
et un très beau reportage dans les premières pages du livre de Thomas Grimaux “les communautés traditionnelles en France” ( édition La Nef)
http://www.chire.fr/A-164428-venez-et-voyez–les-communautes-traditionnelles-en-france.aspx
http://www.e-leclerc.com/espace+culturel/produit/venez-et-voyez-les-communaut%C3%A9s-traditionnelles-en-france,28493883/
et un très beau livre sur leur fondatrice (écrit en 1936 et réédité en 1998) :
Une Victime D’amour. Julie-Adèle De Gérin-Ricard fondatrice des Soeurs Victimes du Sacré-Coeur de Jésus Broché – 1998 de Payan d’Augéry (Auteur)
https://www.amazon.fr/Julie-Ad%C3%A8le-G%C3%A9rin-Ricard-fondatrice-Victimes-Sacr%C3%A9-Coeur/dp/B00FRL4B5C
enfin, leur aumonier l’abbé Afonso a été curé de la paroisse de L’Ile-Bouchard de 1998 à 2010, je crois.
La Sainte Vierge veille sur cette communauté.
Sans doute Mrg l’évêque de Marseille n’a-t-il beaucoup cherché à les garder.
L’abbé Zanotti, ces religieuses, …. il est sans doute jugé qu’il faut nettoyer pour s’ouvrir plus au monde…
MF
C’est pour moi un déchirement de perdre “le juste qui permettait que la ville ne sera pas détruite par Dieu”
quand on commence a avoir peur de son voisin, de ses remarques de ses violence savoir que des êtres se vouer à prier pour nous les avoir si proche était rassurant.
Est ce que le bruit n’était pas une épreuve pour justement éprouver leur foi ? Ou encore une sorte de changement nécessaire qui dans leur retraite devait être aussi une sorte de communication avec les habitants et pour soutenir les habitants qui eux aussi sont les victimes du bruits. Une bataille qui aurait pu être mené par un groupe plus fort alors.
Outre la vie religieuse, la foi il y a aussi la mémoire le souvenir l’histoire, Le livre de Julie Adèle de GERIN-RICARD Marque ses lieux d’une certaine résistance à la révolution plus encore qu’un hôtel où Rouget de Lisle à passer quelques heures pour composé un chant.
Et je ne comprends pas l’Évêché qui perds cette construction et laisse des croyants et pratiquant désœuvrer pour retrouver un autre lieu de culte. et de l’autre côté je ne comprends pas la mairie qui semble vouloir détruire les bâtiments