La semaine dernière, le gouvernement de Narendra Modi, membre du BJP, le parti de la droite nationaliste hindoue au pouvoir à Delhi depuis deux ans, a demandé à la Commission des lois du Parlement fédéral d’étudier la mise en œuvre d’un Code civil unique, applicable à tous les citoyens indiens, indistinctement de leur appartenance religieuse, promesse électorale du BJP, lors des élections de 2014. Le 3 juillet 2016, lors de la fête patronale de saint Thomas, le cardinal George Alencherry, archevêque majeur d’Ernakulam-Angamaly, dans l’Etat du Kerala, et chef de l’Eglise catholique syro-malabare (1), s’est déclaré favorable à l’établissement d’un Code civil unique. « Un Code civil aiderait à renforcer l’idée de nation et contribuerait à développer l’unité entre les personnes, ce projet devant faire l’objet de réflexions et de discussions pour aboutir à un accord général », a-t-il indiqué.
Depuis l’époque coloniale britannique, en effet, en matière de droit privé de la famille, c’est le code de la communauté religieuse d’appartenance qui s’applique pour les questions de droit personnel, c’est-à-dire toutes les questions relatives au mariage, au divorce, à l’héritage ou bien encore à l’adoption.
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