Surmonter « l’indifférence » et traiter les « causes profondes » de la crise des migrants : ce sont deux des sept clefs du pape François pour affronter l’urgence humanitaire.
Mgr Joseph Grech, de la Mission d’observation permanente du Saint-Siège à l’ONU, en a proposé une synthèse lors d’une journée d’étude intitulée : « Les personnes en mouvement : Comment aborder les grands mouvements de réfugiés et de migrants », qui s’est déroulée à l’Institut international pour la paix (IPI), à New York, le 23 juin dernier.
Cet événement a été co-parrainé par le Saint-Siège, IPI et la Mission permanente d’Italie en prévision de la réunion plénière de haut niveau sur ce thème, qui aura lieu le 19 septembre 2016 aux Nations Unies.
Zénith propose une traduction complète de l’intervention de Mgr Grech se trouve ici.
Le premier concerne « l’humanité » de ceux qui ont besoin d’aide. Le deuxième met l’accent sur « l’état de danger dans lequel beaucoup se trouvent depuis qu’ils sont partis » de leurs pays.
La nécessité de créer un « réseau international de collaboration » est le troisième aspect important. Tandis que « la nécessité de traiter les causes profondes de la crise » est un quatrième thème de la réflexion du pape sur la migration et les réfugiés. Mgr Grech souligne « en particulier les atrocités en cours au Moyen-Orient et la pauvreté endémique, la corruption, la violence et les problèmes environnementaux dans d’autres parties du monde ».
Cinquièmement, le pape François estime que « l’opinion publique doit être « correctement formée » afin d’éviter, entre autres choses, « des peurs injustifiées et des spéculations ».
Enfin, il appelle « les communautés religieuses à augmenter leurs efforts pour accueillir, aider et protéger les réfugiés de toutes confessions » et exhorte à surmonter l’indifférence envers la situation des migrants.