Pour avoir publiquement dénoncé un « empire gay », critiqué les groupes féministes radicaux et mis en garde contre la politique européenne d’ouverture des frontières aux migrants, le cardinal Antonio Cañizares est poursuivi en justice par le Réseau espagnol pour les Réfugiés. Le Réseau lui reproche d’être « un ultra-conservateur cherchant à subvertir l’ordre constitutionnel » et l’a accusé d’être nostalgique « du temps où les migrants, gays, lesbiennes, bisexuels, transsexuels et femmes subissaient la dictature d’une société gouvernée par les pouvoirs de l’Eglise catholique. »
Ses détracteurs, qui n’hésitent pas à le surnommer « le petit Ratzinger » en raison de son autorité théologique et de ses similarités avec le pape Benoît XVI, affirment qu’en raison de son opposition à l’ouverture des frontières, « il s’aligne sur les organisations néo-fascistes qui considèrent, elles aussi, que les personnes d’autres ethnies ou croyances religieuses sont dangereuses et potentiellement criminelles. »
Pour le Réseau, l’archevêque a fait preuve d’un « dédain manifeste » à l’égard des groupes menacés d’exclusion sociale et a de plus « lancé une attaque frontale contre les droits de l’homme et le système légal de protection des minorités ». Ces accusations ne disent rien, par contre, sur la protection de la liberté d’expression, un point douloureux pour les groupes de sauvegarde des droits de l’homme en Espagne…
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