La décision de l’Etat américain de l’Utah va-t-elle faire réagir la communauté internationale ?
Le fœtus souffrirait lors de l’avortement. Le cri silencieux ne cesse pourtant de le dire depuis des années.
Le gouverneur de l’Utah, Gary Herbert, ouvertement pro-vie, a signé le 28 mars dernier une nouvelle loi exigeant des cliniques et hôpitaux d’anesthésier les bébés qui seront avortés. La proposition prescrit d’ « éliminer ou de soulager la douleur organique du fœtus » et prévoit des exceptions : risque pour la vie de la mère et les cas où le bébé ne survivrait pas hors de l’utérus ». Le gouverneur s’affirme radicalement « pro-vie » et veut « diminuer toute douleur susceptible d’être causée au fœtus », a déclaré un porte-parole dans un communiqué (Life News, 29 mars).
Les chercheurs ne sont encore pas parvenus à trouver un consensus sur la question de la douleur ressentie par les enfants à naître. Quand le cerveau humain est-il suffisamment formé pour montrer le moindre signe de conscience ? À quel stade les connexions entre la périphérie et le cortex – à l’origine du sentiment la douleur selon la plupart des spécialistes en neurosciences – sont-elles établies ? Dès 20 semaines de gestation pour les uns, pas avant 24 semaines pour les autres.
À compter de 28 semaines, le professeur Lorenzo Fabrizi, de l’université de Londres et son équipe sont en tout cas parvenus à démontrer, au terme de travaux menés sur des enfants nés grands prématurés, « l’existence d’une signature neuronale spécifique, apparaissant après la stimulation douloureuse, et qui se différenciait nettement du signal obtenu dans le cas d’un toucher non douloureux », comme le résume le neuropsychologue Edouard Gentaz.
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