Interrogé dans l’avion, lors de la conférence de presse qui se tient habituellement à la fin du voyage pontifical, le pape François s’est à nouveau penché sur la question de l’avortement:
Les femmes. Les femmes ont droit à la vie: à leur vie, à la vie de leurs enfants. N’oublions pas de dire ceci: un avortement est un homicide. La science nous dit que lors du premier mois de grossesse, tous les organes sont déjà là… Vous tuez un être humain. Et les médecins qui s’y prêtent sont -permettez-moi le mot- des tueurs à gages. Ce sont des tueurs à gages. Et sur ce point on ne peut pas discuter. On tue une vie humaine. Et les femmes ont le droit de protéger la vie. Les méthodes anti-contraceptives sont autre chose. Il ne faut pas confondre. Je ne parle maintenant que de l’avortement. Et cela ne peut pas être débattu. Pardonnez-moi, mais c’est la vérité.
Une thématique qui semble avoir disparu dans certains épiscopats européens – y compris Belge -, mais qui reste un cheval de bataille outre-Atlantique, comme on le voit avec le mois d’octobre que la conférence des évêques des États-Unis a érigé en “mois du respect de la vie”.
Je ne sais pas si cela sert à grand chose de faire de telles déclarations “sur le tas”.
Nous fidèles, particulièrement désorientés par ce qui se passe au Vatican, nous souhaitons surtout du magistère construit, structuré, audible parce que bien rédigé. Un pape devrait être capable de le faire. Il me semble que le pape François en la la capacité eu égard à son parcours de formation, mais ce n’est pas en se moquant de ce qu’il croit être du juridisme qu’il peut adresser des messages qui font sens en tant que Vicaire du Christ et gardien ultime du magistère.
Si l’on veut défendre le pape, il faut au moins que celui-ci s’exprime dans la plénitude de ses fonctions, ce qu’il ne fait visiblement pas, même ici (la photo est d’ailleurs assez parlante).
Bonjour,
Pour information, la photo n’est pas issue du dernier voyage pontifical.
Il est vraiment exceptionnel que j’approuve ce que dit ou fait le pape François, mais là je dit : “Bravo, très saint Père !”