Avec près de 40 % des suffrages dans l’élection présidentielle aux Philippines, le candidat « démagogue » Rodrigo Duterte a obtenu un très large soutien populaire qui lui a permis de remporter l’élection.
De nombreux Philippins, rapporte Christian Today, considéraient l’élection présidentielle de lundi comme une lutte entre le bien et le mal.
A travers les Philippines on a pu voir des prêtres et des religieuses se rassembler pour prier, invitant les catholiques à ne pas se laisser séduire par lui ; même la conférence épiscopale des Philippines est intervenue en appelant à ne pas donner sa voix à un homme qui avoue le viol en série des droits de l’homme.
Hostilité ou indifférence, dans les deux cas on aboutit à l’acceptation de l’inacceptable. Rodrigo Duterte a pris prétexte des critiques des évêques catholiques pour assurer que l’élection présidentielle servirait de referendum pour départager sa personne et les prélats. Il s’est même offert le luxe d’encourager les catholiques à « écouter l’appel des évêques » et à ne pas voter pour lui. « Ils disent que ce serait un péché de voter pour moi. Bien. Si je perds je ne mourrais pas. Vous devez écouter les évêques et ne pas voter pour moi. C’est bien ça. De toute façon je ne crois pas aux évêques », lançait-il mercredi dernier.
Source Réinformation TV