Mgr Borys Gudziak évêque gréco-catholique au service des Ukrainiens gréco-catholiques de France, du Benelux et de Suisse depuis 2012, et éparque de saint Vladimir-le-Grand de Paris des Byzantins-Ukrainiens depuis 2013 est salue l’initiative matérielle du Saint-Père ordonnant une quête ce dimanche pour l’Ukraine.
Néanmoins, l’éparque précise, dans un entretien sur Radio Vatican, que c’est aussi d’un soutien moral et spirituel dont le pays à besoin.
Extraits
Il y a une souffrance très grande. 5 millions de citoyens sont directement touchés, 2 millions de réfugiés, des dizaines de milliers de blessés, plus d’un million ont faim. Donc il y a une souffrance physique très forte après deux ans de guerre.
Mais pour nous catholiques, la prière est très importante, la fraternité spirituelle est une source d’espérance pour nous. La communauté internationale doit être consciente que la guerre n’est pas finie.
En Crimée toutes les confessions chrétiennes ont perdu leur statut légal, sauf le patriarcat de Moscou. Les prêtres greco-catholiques ont dû partir. Les catholiques latins subissent une grande pression, de même que les Tatares musulmans. Persécutions systématiques par les autorités russes, exode de la moitié de la population, le reste vivant dans la peur.
Toute la société est en crise face à cette invasion.
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