A la fin du XIXème siècle, l’abbé Joanneau, curé de Marçay, rapporte de Rome des reliques de Saint Benoît-Joseph Labre, tout juste canonisé. Il fit alors construire une basilique pour accueillir les reliques. Se développe un grand pèlerinage qui s’estompera au point de laisser la basilique en ruines.
Au même moment, et poussé par l’exemple de l’abbé Joanneau, le curé de Saint Hilaire, (diocèse de Cahors) lance un pèlerinage qui lui dure toujours.
Les organisateurs du pèlerinage souhaitent présenter plus largement la figure du saint pèlerin, exemple même de multiples œuvres de la miséricorde et ainsi donner un second souffle au pèlerinage.
Pourquoi attirer l’attention sur ce saint atypique ?
Un brin de provocation, peut-être ; mais plus sérieusement la volonté de poursuivre et donner un second souffle à une tradition, longue de 121 ans ! “tout le monde allait à St Benoît : jeunes, vieux , famille, amis…” et surtout ce temps fort reste une occasion unique de se retrouver pendant 4 jours pour prier, partager la Parole, le Pain et la Joie d’être ensemble. Nous sommes aussi persuadés que SBJL peut rejoindre tous les chercheurs de sens. Comme le renard qui révèle au Petit Prince “on ne voit bien qu’avec le cœur”, Benoît en appelle aussi au cœur,d’ailleurs il disait qu’il faut en avoir trois ! un cœur de Feu pour Dieu (réchauffe, éclaire ..), un cœur de chair pour ses frères (on pense à ce vieux rabbin qui disait “il fait nuit dans ton cœur tant que tu ne reconnais pas ton frère dans tout être humain”) et un cœur de bronze pour soi-même ( ferme, courageux, capable de résister aux intempéries de la vie)
En savoir plus sur le pèlerinage du 7 au 10 avril 2016