En introduction de la messe chrismale, le cardinal Barbarin est revenu brièvement sur la grande épreuve de ce carême.
Depuis le début du carême, nous vivons une grande épreuve à cause d’actes de pédophilie anciens et terribles qui, des décennies plus tard, marquent si profondément le cœur et la mémoire des victimes. Comme le pape François l’a dit au nom de l’Eglise universelle, moi, Philippe, à mon tour, pour le diocèse de Lyon, et je le cite, “je me sens dans l’obligation d’assumer tout le mal commis par quelques prêtres et de demander personnellement pardon pour les dommages qu’ils ont causés en abusant sexuellement des enfants”, quand bien même je n’étais pas évêque au moment de ces faits abominables.
Chacun est amené à faire son examen de conscience face à cette tourmente et je remercie ceux qui m’aident à faire le mien. Je demande au Seigneur de m’éclairer dans les choix que je dois faire chaque jour, afin de panser et prévenir ces blessures. Cet après-midi, avant de venir ici, avec de nombreux prêtres, diacres, religieux et laïcs, nous nous sommes retrouvés pour échanger puis, auprès de Marie, en silence, dans la basilique de Fourvière pour prier et demander à Dieu qu’Il guérisse autant que possible toutes les blessures que ces horreurs ont provoquées. J’ai reçu et je vais encore rencontrer prochainement des familles, et je confie ces rencontres à votre prière. Merci.
Source diocèse de Lyon