Le Saint-Père, dans sa catéchèse du Mercredi Saint, passe en revue les jours sacrés du Triduum et s’arrête longuement sur le Samedi saint, jour du silence de Dieu.
Il invite à
« bien réfléchir à la façon dont la Vierge Marie a vécu ce Samedi saint : dans l’attente » : « C’est l’amour qui ne doute pas, mais qui espère dans la parole du Seigneur, pour qu’elle devienne manifeste et resplendissante le jour de Pâques. »
“Le Samedi saint est le jour du silence de Dieu. Ce doit être un jour de silence et nous devons tout faire pour que, pour nous, ce soit précisément une journée de silence, comme ce fut alors le cas : le jour du silence de Dieu. Déposé dans le sépulcre, Jésus partage avec toute l’humanité le drame de la mort. C’est un silence qui parle et qui exprime l’amour en solidarité avec les personnes abandonnées de toujours, que le Fils de Dieu rejoint en comblant le vide que seule la miséricorde infinie de Dieu le Père peut remplir. Dieu se tait, mais par amour. En ce jour, l’amour – cet amour silencieux – devient attente de la vie dans la résurrection. Réfléchissons, le Samedi saint : cela nous fera du bien de penser au silence de la Vierge Marie, « celle qui a cru » et qui, dans le silence, était dans l’attente de la Résurrection. La Vierge Marie devra être l’image, pour nous, de ce Samedi saint. Bien réfléchir à la façon dont la Vierge Marie a vécu ce Samedi saint : dans l’attente. C’est l’amour qui ne doute pas, mais qui espère dans la parole du Seigneur, pour qu’elle devienne manifeste et resplendissante le jour de Pâques.”
Toute la traduction sur Zenith