En visite officielle en Macédoine et en Bulgarie jusqu’à aujourd’hui, mardi 22 mars 2016, le cardinal Parolin s’est entretenu avec le président et le premier ministre par intérim de Macédoine, terre natale de Mère Térésa.
« On ne peut pas abandonner à eux-mêmes les pays exposés en première ligne aux flux des migrants ».
La Macédoine a fermé ses frontières le 15 mars dernier, renvoyant les migrants en situation irrégulière en Grèce.
Pour le Secrétaire d’Etat, il faut favoriser une approche basée sur la solidarité et les rapports humains.
« Nous devons voir les migrants comme des personnes en difficulté » a-t-il dit, « des hommes, des femmes, des enfants soumis à des privations et qui ont besoin d’aide. Pour parvenir à une solution humaine et juste, il faut instaurer un dialogue entre les pays d’origine, les pays de passage et les destinations finales privilégiées par les réfugiés ».
« Il ne faudrait pas, a-t-il averti avec inquiétude, que le droit humanitaire n’ait plus sa place en Europe ».
Source Osservatore Romano