Il y a trois ans, le 13 mars 2013, François était élu évêque de Rome, pape de l’Eglise catholique. Un profil fort différent de son prédécesseur et une faveur médiatique d’emblée acquise.
Pourtant, 266ème évêque de Rome est très loin de faire l’unanimité dans le monde chrétien. Une anecdote reflète cette bien triste réalité. Quoiqu’on pense de François, la division des chrétiens ne peut être ressentie que comme une blessure.
A son retour du Mexique, le pape François est allé déposer un bouquet de fleurs à Sainte-Marie-Majeur. Les réactions à ce geste, d’apparence anodine, fusèrent sans attendre.
Pour les Protestants, c’est idolâtre, pour les Orthodoxes un schismatique qui ferait bien de vénérer avec plus de révérence la Très Sainte Mère de Dieu. Quant aux fidèles catholiques, la palette n’est pas moins vaste. Hérétique pour les uns, hypocrite pour d’autres, il est aussi un saint homme pour certains quand quelques-uns préfèrent se méfier d’un bluff médiatique.
Il n’est pas ici question de juger les sentiments et impressions personnelles ou communautaires, simplement de constater l’effroyable déchiquetage de la tunique sans couture. Chacun, au nom de la défense de la vérité, parfois avec une violence plus proche des procédés sataniques que de la charité évangélique, lacère avec des griffes bien affutées, cette unité qui, si elle se doit d’être sise dans la vérité, n’est tenue que par la charité, si chère au Christ.
« Père que tous soient uns comme toi et moi sommes Un », intercède le Fils dans sa grande prière sacerdotale. Lui dont l’avertissement n’était autre que « c’est à l’amour que vous aurez les uns pour les autres que l’on reconnaitra que vous êtes mes disciples. »
Combien le spectacle de cette tunique en charpie doit réjouir le diviseur, lui qui sait jouer avec nous, en attisant, sous l’illusion de « bonnes raisons », la haine qui dresse les murs d’un impossible dialogue authentique. Même en désaccord profond, même au nom de la vérité, même lorsqu’on a raison, la méchanceté, la violence, la haine, ne sont jamais de Dieu, mais toujours une instrumentalisation démonique. La colère de Jésus ne comporte ni haine, ni méchanceté, ni aucune passion désordonnée. Même si nous avons raison, dès lors que nous perdons la charité, nous sommes l’arme du démon. Inversement, même si nous agissons par amour, si nous défendons, même en toute bonne foi, le mensonge, nous sommes un instrument de propagande du Serpent trompeur. Et ainsi nous prenons la tunique entre les deux mâchoires d’une même pince déchiquetant un peu plus ce saint manteau de l’unité tissé de manière indémêlable de vérité et de charité.
Beau texte auquel j’adhère pleinement. J’y reconnais cette adhésion au Seigneur-Jésus qui est Amour et Vérité. Je crois que tous les vrais enfants de Dieu ont le cœur déchiré et sont incapables d’être unis pleinement en Christ.
Comment pouvons-nous retrouver cette unité en amour et vérité, sinon en retournant au fondement de notre foi qui est la Parole de Dieu, un retour, qui vient d’un cœur pur qui rejette Satan et ses œuvres ?
Pouvez-vous être un point de ralliement au milieu de cette confusion ?
Ma prière vous accompagne
Pierre
A Cyril Brun
Le Pape François à son retour du Mexique serait donc allé à Sainte-Marie-Majeur(e) déposer un bouquet de fleurs.
Ce geste, selon Cyril Brun, aurait provoqué des réactions diverses :
– Pour les Protestants c’est idolâtre.
– Pour les Orthodoxes le pape serait un schismatique qui devrait vénérer la Très Sainte Mère de Dieu avec plus de révérence.
– Pour certains Catholiques le Pape serait un hérétique, pour d’autres un hypocrite, pour d’autres un saint homme, pour d’autres encore un bluffeur médiatique.
Cyril Brun, – et c’est surprenant pour un intellectuel de ce niveau – ne donne aucune référence précise, aucune citation, aucune date, aucun nom. Il faudrait donc adhérer à son propos les yeux fermés.
Et puis, je ne comprends pas que les orthodoxes traitent le Pape de schismatique et lui reprochent de ne pas vénérer la Très Sainte Mère de Dieu avec plus de révérence alors qu’il lui offre un bouquet de fleurs. Le bouquet aurait-il été trop petit ?
La seule chose qui semble être claire c’est que Cyril Brun n’aurait aucune considération pour le Pape François, 266 ème évêque de Rome très loin de faire l’unanimité dans le monde chrétien. L’anecdote du bouquet de fleur, selon lui, refléterait cette bien triste réalité.
En fait cet éditorial n’est pas réfléchi et ne nous dit rien d’intéressant et de convaincant.
Vous êtes décidément un adepte des procès d’intention.
Triste pour l’Eglise cette election.
On attend le suivant …
accord complet avec André Billoti de Gage
Ce serait ennuyeux que le Pape fasse l’unanimité, cela voudrait dire qu’il ne défend plus le message authentique de Jésus-Christ transmis par le Magistère depuis plus de 2.000 ans, et qu’il aurait adopté les valeurs du Prince de ce Monde.
Les Papes ont passé leurs pontificats à lutter contre les ennemis du Christ et de l’Eglise. Si les protestants et les orthodoxes “taclent” le Pape, c’est qu’ils ne veulent pas revenir à l’unité (Unam, Sactam, Catholicam !
Le Pape demande aux catholiques de demander pardon aux protestants ? de quoi ? de n’être pas devenus protestants à leur tour ? Ils demandent aux protestants de pardonner aux catholiques ? de quoi ? d’être restés catholiques ? Si c’est cela l’oecuménisme, l’unité ne se fera pas de sitôt ! Que le Pape proclame la royauté de Notre-Seigneur Jésus-Christ, jusqu’au martyre, rappelle que la religion catholique est la seule révélée par Dieu lui-même après avoir été annoncée dans l’Ancien Testament, que tout homme est invité à entrer par la Porte qu’est Jésus-Christ et à demander le baptême pour son salut éternel, qu’il n’y a pas d’autre Dieu que la Sainte Trinité, que la Sainte Messe est le rappel d’âge en âge du Sacrifice de Jésus-Christ, qui en accomplissant la Nouvelle Alliance, a aboli définitivement l’ancienne Alliance. Des paroles de Vérité ainsi proclamées feraient plus pour la notoriété du Pape, que les bruitages, les fuitages, les bavardages médiatiques.
Madame Dupont, vous parlez de demander la baptême, ce qui est mon cas. Pouvez-vous m’aider à trouver quelqu’un qui puisse me baptiser ? Je vous remercie d’avance. Comme vous le savez, il est difficile de trouver, chez les catholiques, quelqu’un qui accepte de baptiser quelqu’un qui a été baptisé nourrisson. J’ai 71 ans et j’habite Bellechasse en province de Québec.