La consécration du film Spolight et l’appel de son réalisateur au Vatican, lors de la cérémonie des Oscars semblent plutôt bien accueillis par les milieux ecclésiastiques.
L’occasion d’un mea culpa de la hiérarchie qui, dans ces affaires de pédophilie, comme dans d’autres, a souvent privilégié l’image de l’Institution visible que représente l’Eglise catholique à la Vérité intrinsèque à la tête de ce corps ecclésial qu’est le Christ.
Difficile, en effet, de nier l’évidence des faits. Si l’Eglise, comme Institution, cache la vérité elle use alors des armes mêmes de Satan prince du mensonge et de la dissimulation.
Les prélats qui se sont exprimés sur ce film ont donc choisi, humblement, de prendre acte de la leçon qui leur est donnée et de ne pas voir une provocation anti-catholique.
Secouée et dépoussiérée de ces travers de malignité, espérons que l’Eglise vivant dans la lumière de la vérité n’en sorte que plus lumineuse.
Malheureusement, nous savons qu’outre les cas de pédophilie, d’autres sombres affaires demeurent enfouies pour “éviter le scandale”. Pourtant saint Jean-Paul II nous rappelait que la vérité vient toujours à la lumière.