Pour le mouvement d’extrême gauche populiste Podemos et le parti socialiste espagnol (PSOE), l’ennemi à abattre, c’est Église. C’est ce qui ressort des débats en cours sur le budget 2016 du gouvernement autonome de Castille-La Mancha, où les deux partis ont déjà imposé au cours des négociations, mardi, le gel des fonds publics alloués aux écoles sous contrat espagnoles, catholiques dans leur immense majorité, et l’arrêt des subventions pour les aumôneries dans les établissements de santé publics. Plus généralement, Podemos et le PSOE ont demandé qu’une proposition « non de loi » (qui demande à l’exécutif de prendre une décision non dictée par une loi) soit présentée au gouvernement de l’Espagne en vue de suspendre le Concordat avec le Vatican.
Le Concordat oblige notamment les pouvoirs publics espagnols à assumer le coût des aumôneries catholiques dans les hôpitaux.
Podemos impose l’anticléricalisme en Castille avec la complicité du Parti socialiste
Cette nouvelle démarche anticléricale de Podemos s’ajoute à celle entreprise en Andalousie pour exproprier l’Église catholique de nombre de ses bâtiments et de ses lieux de culte.
Le poids de Podemos s’accroît ainsi en Espagne, avec des effets visibles sur les nouvelles orientations politiques régionales. L’ensemble du budget en cours de négociation est fortement teinté par les exigences du mouvement de Pablo Iglesias : en forte augmentation malgré la crise (+ 2,6 %), fixé à 8,4 milliards d’euros, il sera consacré pour 70 % aux « dépenses sociales », avec embauches de fonctionnaires à la clef et un poste important pour les « urgences sociales ».
Pressions au sein de l’Espagne pour la suspension du Concordat avec le Vatican
Les négociations entre Podemos et le PSOE ont ainsi abouti à un accord présenté par le président socialiste de Castilla-La Mancha, Emiliano Garcia-Page, et les leaders de ces mouvements : il devrait permettre l’adoption rapide du budget. Garcia-Page a remercié Podemos pour s’être « d’emblée engagé pour le changement », en disant très clairement « que l’objectif n’était pas de revenir à ce que faisait le PSOE il y a cinq ans ». Il a également souligné que ce n’est pas ce budget-là que le PSOE aurait présenté seul.
De son côté le leader régional de Podemos, José Garcia Molina, a regretté de ne pouvoir éliminer tout à fait les subventions publiques à des œuvres d’Église en raison du Concordat, raison pour laquelle l’ensemble de la gauche dans la région autonome a demandé sa suspension pour le pays tout entier.
Anne Dolhein
(en photo Le secrétaire général du parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), Pablo Sanchez, le 22 janvier.)
la catholicité a été vaincu par la guerre civile de 1789 en France. Cette victoire consacrée par le concordat napoléonien a fait tache d’huile sur toute la planète.
Ce premier “non dit Raliiement” a été suivi des autres y compris la séparation des Eglise et de l’Etat en 1905 plus spoliation des biens d’Eglise, pratiquement sans grande difficulté.
Le cycle des “ralliements” touche peut être à sa fin dans une disparition programmée de l’Eglise Institution…
Pour l’heure, je reste rebelle au naturalisme au laïcisme de la république et de nos Institutions de France, d’Espagne ou d’ailleurs mais qu’on ne compte pas sur moi, à l’instar des Cristeros, pour aller me faire tuer sur une barricade,aussi longtemps que les hommes de Rome n’auront pas décidé de rompre avec leur politique de “ralliement” qui est une trahison du DIEU trine.
(au passage, nous constatons que la monarchie parlementaire espagnole est une “arnaque”. Seule la monarchie absolue de droit divin a du sens dans l’économie du salut ; pour la formation, cf http://www.viveleroy.fr).
Comme vous avez raison !!!!!! hélas !
Il y eut la terrible guerre civile d’Espagne au cours de laquelle on massacra des milliers de prêtres, on incendia les églises, on pilla les monastères. “Nous allons pendre les curés avec les tripes des moines” disaient les communistes espagnols. Le Général Franco gagna la guerre grâce à Dieu et fit de l’Espagne un Etat catholique. Avec Vatican II qui a fait entrer le libéralisme dans l’Eglise on ne voulait plus d’Etat catholique et c’est à la demande du Vatican “nouvelle orientation” que les Etats se laïcisèrent !!! C’était le triomphe du libéralisme renforçant le pouvoir de la franc-maçonnerie et des ennemis de l’Eglise.
Maintenant que l’Espagne est devenue un Etat laïc – en application de Dignitatis Humanae – les ennemis de l’Eglise franc-maçons, socialistes etc sont tout puissants et peuvent persécuter l’Eglise à volonté. On ne sait jusqu’ou ira leur haine de l’Eglise.
Le mal qu’a fait le libéralisme destructeur des textes de Vatican II est incalculable.
Bonjour,
Certes l’Eglise espagnole a du souci à se faire avec des mouvements gauchistes et anti-cléricaux; cependant, en ESPAGNE, l’apostasie n’est pas aussi dramatique qu’en FRANCE. Récemment, les Catholiques espagnols ont su résister face aux lois pro-avortement; en outre, dans ce pays, l’enseignement catholique est encore présent; en effet, lorsqu’il était au pouvoir, le Général FRANCO a su redorer le blason de l’Eglise; par ailleurs, ce général a su éviter à l’Espagne la dictature communiste; actuellement, dans ce pays, c’est le “progressisme” qui a le vent en poupe; à l’instar de la FRANCE, les Espagnols ont oublié leurs racines chrétiennes; n’oublions pas qu’ils ont eu, eux aussi, de grands saints: Ste Thérèse d’AVILA et St IGNACE DE LOYOLA ‘ entre autres; prions pour que ce pays, n’élisent pas un Président aussi impopulaire que le nôtre!!!
En union de prières.
Hervé