La Maison Générale de la Fraternité Saint-Pierre annonce la nomination de 3 nouveaux supérieurs pour ses 3 districts. En France, après 3 mandats de 3 ans, l’abbé Vincent Ribeton va passer la main à l’abbé Benoît Paul-Joseph.
Les mandats des trois Supérieurs de District arrivant à échéance au mois de juillet prochain, l’abbé John Berg, Supérieur Général FSSP, a nommé, avec l’accord de son Conseil Général réuni le 24 avril à Fribourg :
– l’abbé Bernhard Gerstle comme Supérieur du District Germanophone à compter du 13 juillet 2015 pour trois ans ;
– l’abbé Benoît Paul-Joseph comme Supérieur du District de France à compter du 13 juillet 2015 pour trois ans ;
– l’abbé Gerard Saguto comme Supérieur du District Nord-Américain à compter du 13 juillet 2015 pour trois ans.Au nom de tous les membres de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre, le Supérieur Général et son Conseil adressent leurs plus vifs remerciements aux abbés Axel Maussen, Supérieur du District Germanophone depuis 2003, Vincent Ribeton, Supérieur du District de France depuis 2006, Eric Flood, Supérieur du District Nord-Américain depuis 2008.
Ils assurent les trois futurs nouveaux Supérieurs de leurs prières pour cette charge qu’ils ont dès à présent acceptée au service de la Fraternité.
L’abbé Vincent Ribeton a été ordonné prêtre en 2000. Il a assuré son ministère à Agen tout en poursuivant des études à Toulouse. A partir de 2003, il est nommé par ses supérieurs et Mgr Breton, évêque d’Aire et de Dax, pour succéder à l’abbé Noël Tibure, prêtre du diocèse qui a conservé la messe traditionnelle dans sa paroisse de Clermont en Chalosse. Il assure également une messe à Tarbes, pour remplacer une autre figure locale, l’abbé Tartas. En 2006, à l’issue du chapitre général, il est appelé par ses supérieurs à prendre la tête du district de France. Il hérite d’une situation compliquée dans plusieurs diocèses où la Fraternité exerce son ministère (à Lyon, à Versailles, notamment…) suite à la crise qu’a connue la FSSP dans les années 2000. Il restaure l’unité de ses prêtres autour de l’identité de la Fraternité et contribue à restaurer la confiance avec les évêques français. Sous son supériorat, la Fraternité Saint-Pierre s’implante dans des diocèses où elle n’était pas présente (Bourges, Dôle, Pau, Tours ou encore Chartres) et se développe dans d’autres (Valence, Lourdes, Montbrison, Auxerre…). Dans cette période, la Fraternité Saint-Pierre a également renforcé sa présence auprès des écoles (une quinzaine aujourd’hui). Elle a repris notamment deux pensionnats : L’Espérance (Sainte-Cécile) et la Croix des Vents (Sées) et des écoles : Saint Jeanne d’Arc (Lyon), Saint Anselme (Besançon), … En 2014, il transfère le siège du district de Brannay (89) à Bourges (18). L’abbé Ribeton est âgé de 44 ans et originaire du sud-ouest (Bayonne).
Ordonné prêtre en 2007, l’abbé Benoît Paul-Joseph a d’abord été nommé à Bordeaux. Il a ensuite été nommé à Tarbes en développant également un ministère au Sanctuaire de Lourdes (confessions en semaine et une messe dominicale). En 2012, il est nommé adjoint du Supérieur de District et prend aussi la charge de l’apostolat de la FSSP à Bourges. Il est depuis quelques mois l’aumônier par intérim du Pèlerinage de Pentecôte. Agé de 34 ans, l’abbé Paul-Joseph est originaire de la région de Fontainebleau.
En France, la Fraternité Saint-Pierre est présente dans 34 diocèses. Elle compte 73 prêtres français (dont 61 exercent leur ministère en France). Le District de France comprend la France, la Belgique et le Luxembourg.
un détail : si l’évêque de Tarbes s’appelle maintenant évêque de Tarbes et Lourdes, Montbrison n’est en aucun cas le siège d’un évêché et fait partie du diocèse de Saint Etienne
hum… ces prêtres sont un peu jeunes pour exercer ces responsabilités… Face aux évêques français roublards qui font de la politique plus que de la pastorale, on aimerait que la FSSP aligne des prêtres expérimentés, ayant du vécu et capables d’anticiper sur les manœuvres de sacristie tordues de certains de nos pasteurs… Au lieu de cela, nous avons des jeunes, gentils et bien soumis aux évêques, incapables de jouer le rapporte de force et de s’imposer… Et au lieu de laisser les fidèles manœuvrer, c’est le contraire, les seuls que ces jeunes prêtres traitent avec une certaine rudesse, ce sont leurs propres paroissiens qui pourraient parfois faire avancer les choses dans les diocèses si l
(suite…)
si la FSSP savait leur laisser la main et les soutenir en sous-main…
Bon, à défaut d’avoir de fins politiques, nous avons des prêtres dévoués et bien intentionnés, préoccupés du spirituel… mais ce n’est pas toujours suffisant pour que le rite extraordinaire progresse sérieusement et à proportion des attentes des fidèles… et donc aux besoins des âmes…