A Mundli, une ville de l’état de Jharkhand, dans l’est de l’Inde, le principal de l’école catholique, le Père Soosai Nayagam (sj) a été arrêté par les forces de l’ordre après avoir été dénoncé pour agressions sexuelle sur l’une des élèves de son établissement, âgée de 19 ans. Pourtant, comme l’a souligné un représentant de la province ecclésiastique de Dumka-Raiganj, l’accusation semble montée de toutes pièces, puisque non seulement les journalistes se sont trouvés être tous dans les environs de l’école et ont pu être présents pour filmer la scène de l’arrestation dans les dix minutes qui ont suivi le début de l’incident provoqué par des étudiants, mais même la jeune fille supposée victime du prêtre refuse de signer la plainte pour viol qui a été déposée. Le père jésuite est actuellement détenu pour une durée de deux semaines. Le diocèse avance l’explication que les méthodes strictes du directeur auraient pu déplaire aux élèves au point de les pousser à inventer cette diffamation. Ce qui est inquiétant, c’est que police et médias se prennent à ce point au jeu de la brutalisation des institutions catholiques.