C’est en sa qualité de primat de l’Église italienne que le Pape François s’est adressé aux évêques italiens pour leur adresser ses recommandations quant à la formation des prêtres qu’il veut pour son Église : le Souverain Pontife a insisté sur le devoir qu’a le prêtre d’incarner une autorité morale pour les fidèles, sans pour autant renoncer à la charité pastorale sans laquelle les fidèles fuiraient. Enfin, tout en rejetant l’option d’une prêtrise « cléricale », thème qui lui est cher de par son expérience d’évêque en Amérique latine, François a rappelé que la première source de vie pour un prêtre est la “fraternité presbytérale”, la communauté de vie avec les autres prêtres de son diocèse : un modèle qui incite donc à rejeter les idées rebattues de fusion du prêtre avec le monde laïc que les courants progressistes présentent comme la voie de l’avenir.