Le Saint-Siège est disponible pour contribuer au dialogue entre le gouvernement vénézuélien et l’opposition, mais à condition que cela soit expressément demandé par les deux parties. C’est ce qu’écrit le cardinal secrétaire d’Etat Pietro Parolin, dans une réponse à Ernesto Samper, secrétaire général de l’Union des nations sud-américaines (UNASUR), le 12 août 2016.
Dans une lettre signée du 25 juillet, Ernesto Samper, ancien président de la Colombie et les anciens présidents d’Espagne, du Panama et de République dominicaine, respectivement José Luis Rodríguez Zapatero, Martín Torrijos et Leonel Fernández, demandaient au pape que « le Saint-Siège participe au groupe de ‘facilitateurs’ du dialogue entre le gouvernement et l’opposition ». Outre une grave crise économique depuis la chute des cours du pétrole, le pays est déchiré par une profonde crise politique depuis fin 2015.
« L’Eglise catholique, écrit-il, qui a son cœur et son engagement tournés vers la paix et le progrès des Nations, (…) est disponible pour contribuer au dépassement de la crise qui touche le Venezuela ».
Mais, ajoute le « numéro 2 » du Vatican, « une telle disponibilité pourra être effective à partir d’une invitation envoyée directement au Saint-Siège par les parties intéressées, une fois qu’elles auront pris la ferme décision de commencer formellement le dialogue ». Ainsi « le gouvernement vénézuélien et l’opposition seront les principaux responsables de cette invitation et seront plus réceptifs à accueillir les éventuelles suggestions dans le but de continuer de façon durable et fructueuse ».
Source Zénith