La meilleure des défenses étant l’attaque, des médias et des responsables ecclésiastiques, douchés par le témoignage de l’archevêque Carlo Maria Viganò, n’ont pas craint, toute honte bue, de reprendre à leur compte des calomnies remontant à 2016 visant à incriminer l’ancien nonce apostolique à Washington D.C. pour avoir tenté de bloquer une enquête sur l’archevêque Nienstedt, alors ordinaire de l’archidiocèse de St. Paul et Minneapolis, et ordonné la destruction de preuves impliquant des inconduites sexuelles de Mgr Nienstiedt. Rien que ça… Des preuves existent en effet… mais elle démontrent tout le contraire et font litière des médiocres manœuvres des calomniateurs professionnels ou occasionnels – dont certains viennent même se répandre dans des commentaires sur Riposte Catholique ! L’archevêque Vigano, dans une nouvelle mise au point du 26 août, leur répond et les anéantit. Voici la traduction de sa mise au point.
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Des accusations contre moi ont paru dans les médias – en juillet 2016, alors que j’avais déjà quitté mon poste à Washington D.C. –, à la suite de la publication d’un mémorandum rédigé par le Père Dan Griffith qui était alors délégué à la protection des mineurs dans l’archidiocèse.
Ces accusations – alléguant que j’avais ordonné aux deux évêques auxiliaires de Minneapolis de clore l’enquête sur la vie de l’archevêque John C. Nienstedt – sont fausses.
Le Père Griffith n’était pas présent lors de la réunion que j’ai eue à la nonciature avec l’archevêque et les deux auxiliaires le 12 avril 2014, et au cours de laquelle plusieurs déclarations sous serment contenant des accusations contre l’archevêque Nienstedt me furent données.
Ces attestations sous serment avaient été obtenues par la société Greene Espel qui avait été engagée par le Père Griffith, au nom de l’archidiocèse, pour enquêter sur l’archevêque Nienstedt. Cette société appartient au groupe Lawyers for All Families [avocats pour toutes les familles] qui combattait l’archevêque Nienstedt sur l’affaire de l’approbation des mariages entre personnes de même sexe dans l’État du Minnesota.
Dans certains de ces attestations sous serment, il était prétendu que l’archevêque Nienstedt avait eu une liaison avec un Garde suisse lorsqu’il travaillait au Vatican quelque vingt ans auparavant.
Des détectives privés de la société Greene Espel avaient mené leur enquête d’une manière partiale et à charge, et voulaient désormais étendre immédiatement leur enquête à la Garde suisse pontificale sans avoir d’abord entendu l’archevêque Nienstedt.
J’avais suggéré aux évêques qui étaient venus me voir à la nonciature le 12 avril 2014, de dire aux avocats de Greene Espel qu’il me semblait convenable que l’archevêque Nienstedt soit entendu avants de prendre ces mesures – audiatur et altera pars [entendre la partie adverse] – ce qu’ils n’avaient toujours pas fait. Les évêques acceptèrent ma suggestion.
Mais le jour suivant, je reçus une lettre signée par les deux auxiliaires affirmant faussement que j’avais suggéré que l’enquête soit arrêtée.
Je n’ai jamais demandé à quiconque que Greene Espel devait arrêter l’enquête, et je n’ai jamais ordonné qu’un quelconque document soit détruit. Toute déclaration contraire est mensongère.
J’ai toutefois donné des instructions à l’un des évêques auxiliaires, Lee A. Piché, de supprimer de l’ordinateur des archives de l’archidiocèse la lettre affirmant mensongèrement que j’avais suggéré que l’enquête soit suspendue. J’insiste sur le fait que ce n’est pas que pour laver mon honneur mais aussi ceux de la nonciature et du Saint-Père qui pourraient être inutilement blessés du fait d’une fausse déclaration utilisable contre l’Église.
Le jour même où l’information parut dans le New York Times, le 21 juillet 2016, le Saint-Père demanda au cardinal Parolin [secrétaire d’État] d’appeler le nonce à Washington D.C. (Christophe Pierre) et de lui ordonner qu’une enquête sur ma conduite soit immédiatement menée de telle sorte que je sois signalé au tribunal chargé de juger les dissimulations d’abus commis par des évêques.
J’ai informé le Bureau de presse du Vatican, nommément le Père Lombardi et M. Greg Burke. Sur autorisation du substitut du secrétaire d’État – à l’époque l’archevêque Becciu –, M. Jeffrey Lena, un avocat américain travaillant pour le Saint-Siège, s’est rendu à la Congrégation pour les évêques, où il a pu découvrir des documents prouvant que ma conduite avait été absolument correcte.
M. Lena a transmis au Saint-Père un rapport écrit m’exonérant. Malgré cela, le Bureau de presse du Vatican n’a pas jugé nécessaire de publier une déclaration réfutant l’article du New York Times.
La nonciature a également répondu au cardinal Parolin par un rapport détaillé qui restaurait la vérité et démontrait que ma conduite avait été absolument correcte.
On pourra trouver ce rapport au secrétariat d’État du Vatican et à la nonciature de Washington D.C.
Le 28 juillet 2017, j’ai écris à la fois à l’archevêque Pierre et à l’archevêque Hebda (qui a succédé à Nienstedt) pour leur demander de corriger publiquement le mémorandum de Griffith. Malgré de nombreux courriels et appels téléphoniques, je n’ai eu aucun retour d’eux.
26 août 2018.
…ET LE PERE MALLONE ANEANTIT VIGANO :
Rédacteur en chef de la revue America, le jésuite Matt Malone a fragilisé les accusations de Mgr Vigano, recensant plusieurs célébrations publiques auquel l’ex-cardinal McCarrick a participé entre 2010 et 2013 en présence du pape émérite alors que, selon les dires de l’ancien nonce aux États-Unis, Benoît XVI lui aurait interdit toute sortie publique. Il était ainsi à la visite ad limina des évêques américains le 16 janvier 2011 et à l’audience accordée à la Papal Foundation le 16 avril 2012. Le 28 février 2013, il est au premier rang de la dernière audience générale de Benoît XVI, avant que, recevant les cardinaux, ce dernier ne le salue très amicalement. Un mois et demi plus tard, Mgr Vigano concélèbre même une messe avec le cardinal McCarrick alors que, selon lui, il n’avait plus le droit de célébrer publiquement…
N’avez-vous pas plutôt l’impression que le Pape Benoit XVI n’était plus obéi, voire même défié par certains cardinaux, ce qui serait une parmi les nombreuses raisons de son abdication? Le Pape Benoit n’était pas un homme à créer un esclandre en public et s’il n’a pas réagi à cette insolente désobéissance, certainement Vigano qui n’a eu connaissance des sanctions que fin 2011 n’allait pas le faire à la place du Souverain Pontife. Un autre indice: Mgr Vigano nous dit que Mc Carrick “avait les moyens financiers d’influencer les décisions”. On sait que le Vatican, toujours au bord de la banqueroute est sans cesse renfloué financièrement par des épiscopats étrangers dont certains, telle la Conférence des Evêques d’Allemagne a bien plus de revenus à elle seule que le Vatican sans cesse impécunieux, ce qui explique d’ailleurs son influence exagérée à bien des égards sur Rome par rapport au nombre réel de ses fidèles pratiquants, en chute libre.
D’ailleurs Mgr Vigano a pris plus tard la précaution d’écrire une lettre (restée sans réponse) au Cardinal Parolin lui demandant si les sanctions imposées à Mc Carrick étaient toujours valables, preuve probable que l’intéressé s’en contrefichait et ne les respectait en aucune façon.
Nous savons que même Jean Paul II avait en son temps avoué ne pas avoir les mains libres sur bien des sujets
Je partage pleinement votre point de vue. Notamment sur la pression permanente contre Benoît XVI qui l’a effectivement poussé à démissionner: il n’avait plus la force de lutter; et plus encore:
Il faut savoir que Benoît XVI a toujours eu une certaine naîveté, comme le rapporte un vaticaniste que le connait bien.
Naïveté dans le sens où il fait confiance aux hommes, car il pense que la vérité va s’imposer à celui qui va obéir; que celui-ci va obéir avec adhésion de l’intelligence. Ce défaut est courant chez les intellectuels qui disent qu’il suffit de voir ou savoir pour bien agir ‘Nul ne pèche volontairement’ disait Socrate…
Ce qui ne m’empêche pas d’être très réservé sur la doctrine de Benoît XVI. Ses deux dernières interventions publiques sont lamentables.
Dans sa lettre, Mgr Viganò affirmait que le cardinal McCarrick avait refusé de se soumettre aux mesures d’isolement. Et il relate certains cas qui l’avait choqués.
Les faits relatés ne sont pas contradictoires avec les affirmations de Mgr Viganò.
Si ces affirmations étaient fausses alors il suffirait que le Vatican les nie. Pourquoi chercher à démontrer l’inverse ?
Ces attaques haineuses contre la personne de Mgr Viganò me choquent encore plus que les révélations.
Ce Pape et son entourage doivent partir pour rendre l’Eglise aux chrétiens.
Mais Vigano n’etait pas obligé de concélébrer la messe avec Mc Carrick si celui-ci etait interdit de messe en public. Ces “décisions” de Benoît XVI à l’encontre du cardinal, si tant est qu’elles aient jamais éxisté, n’ont jamais du dépasser le stade du projet.
Vous ne connaissez rien à la diplomatie. Vigano est un diplomate. Il a du juger plus prudent de ne pas “faire de vagues”. Mac Carrick avait le pouvoir de le faire virer, voire de le casser.
Ces sanctions on bien été prises et le Pape Benoit vient de le confirmer.
http://www.ncregister.com/blog/edward-pentin/ganswein-comments
“The Register fully stands by its reporting, drawn on sources close to the Pope Emeritus, that sanctions were issued by Benedict against McCarrick.”
Et même si selon vous ces sanctions n’ont été qu’à l’état de projet, le pape François ne peut pas ne pas en avoir été informé, ce qui revient au même: Il les a balayées d’un revers de main et a remis en selle Mac Carrick.
Pourquoi le Souverain Pontife ne réagit-il pas ? Chaque jour qui passe rend sa situation plus intenable tout en renforçant la véracité du témoignage de Mgr Vigano
Vous n’avez pas cité votre source pour ces quelques lignes ! La Croix ! Ce journal à la solde du diable, qui ne cesse de corrompre par tous les moyens l’enseignement de l’Eglise, et qui participe de ce fait à la perte des âmes, ce qui est une grande responsabilité devant Dieu, ce journal dont un nombre impressionnant d’articles prennent position contre l’enseignement de l’Eglise. Un torchon, quoi ! Eh bien, sachez-le, celles et ceux, qui, dans ce journal, ont participé à la désinformation des fidèles catholiques sur des points de doctrine, devront rendre des comptes à Dieu !
Et si on ne croit pas La Croix, pourquoi faudrait-il croire ce Vigano ? Il etait au gouvernorat de la cité du Vatican, proche du cardinalat, quand on l’a expédié nonce à Washington ? Peut-être en a-t-il conçu de l’amertume ?
Parce que Mgr Vigano est un prélat de l’Eglise catholique, qu’il fait un effort de clarté pour lui-même, sa conscience devant Dieu, et pour l’Eglise universelle, qu’il est admiré par un certain nombre d’autres prélats, et soutenu dans son combat pour la charité et la vérité, parce qu’il prend un risque certain pour sa propre santé, parce qu’il a mené une carrière ecclésiastique exemplaire, comme nous le montre des documents qui paraissent en ce moment pour défendre son honneur bafoué par des suppôt du diable, parce que la Croix est un journal qui diffuse des opinions erronées sur l’enseignement de l’Eglise catholique, ce qui est grave devant Dieu et pour le salut des âmes.
Mais je vous redis ce que j’ai déjà dit et vous redirez autant de fois qu’il le faudra :
Je n’ai aucun sujet d’inquiétude à propos de notre Eglise catholique : ce qui vient de Dieu porte des fruits de vocation et de conversion, comme nous le voyons dans les communautés traditionnelles et traditionalistes, ce qui ne vient pas de Dieu vient du diable, et ce qui vient du diable est condamné à disparaître définitivement à brève, moyenne ou longue échéance, comme le montre l’état de notre Eglise en France après 50 ans de dictature idéologique des suppôts de satan.
Et encore : nous avons l’espoir de voir en 2038 l’Eglise complètement transformée par la grâce de Dieu et la coopération de l’homme puisqu’il y aura à cette date autant d’ordinations sacerdotales pour la forme extraordinaire que pour la forme ordinaire, ce qui va obliger sans aucun doute les prêtres de la forme ordinaire à s’aligner d’une manière ou d’une autre sur ceux de la forme extraordinaire.
Fiat voluntas tua
C’est là que se trouve la réalité
Merci de le dire
À Deo Gratias,
Vous nous fatiguez avec votre propagande pour la forme extraordinaire de la liturgie.
Comme si dire la messe en latin vous rendait meilleur.
Je respecte la messe en latin mais préfère la messe en français. Beaucoup de messes charismatiques par exemple encouragent à la prière. Pour qui vous prenez vous donc ?
E RIGAUD,
“messes charismatiques” ?
Avant Vatican II, il y avait seulement La Sainte Messe.
Depuis Vatican II, La Sainte Messe, en latin, est dite, comme vous le rappelez parfaitement,
forme extraordinaire de la Liturgie, jamais abrogée.
Vatican II a instauré un nouveau rite, La Sainte Messe, en langue vernaculaire, dite, forme ordinaire de la Liturgie.
Qui a instauré des ” messes charismatiques” ? qu’est-ce que des “messes charismatiques” ?
Les preuves de ce que vous écrivez ?
Et encore : même si ce rapport est imparfait, même si Mgr Vigano n’est pas encore un saint homme, il a agi avec le plus de sincérité qu’il lui était permis au moment de la rédaction de ce rapport. Et c’est cet effort de sincérité, cet effort de vérité, malgré toutes les limites de Mgr Vigano, malgré ses propres rancunes, ses propres ténèbres, c’est cet effort de vérité qui mérite toute notre admiration. Et son désir, même imparfait, même impur, de trouver une solution à la situation dramatique de notre Église. Ce rapport dont le mérite, malgré ses imperfections, est de montrer les dysfonctionnements dans notre Église, l’existence d’une mafia gay arrogante et violente à l’égard de ceux qui ne veulent pas se soumettre à ces caprices, une mafia gay que nous combattrons jusqu’à ce qu’elle disparaisse de notre Église, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes, le mérite de ce rapport, c’est de nous montrer ce que certains, bien informés, savaient déjà, et que d’autres découvrent aujourd’hui avec effarement par ce témoignage, et ceux qui vont venir, car les langues vont se délier à présent, témoignages qui trouveront aussi leurs persécuteurs, le mérite de ce rapport, malgré ces inévitables imperfections, c’est de montrer à tous les hommes de bonne volonté, de montrer ce que vous et vos amis ne veulent surtout pas que l’on sache, à savoir que l’entourage proche du pape pue l’enfer à plein nez! Que cet entourage est de la pire espèce, une engeance de vipères ! J’imagine aujourd’hui une rencontre entre le pape François et le patriarche Kirille de Moscou ! Quelle honte !
Mafia “gay” quel nom ridicule pour tous ces abominables de la pire espéce on pourrait aussi dire le “concile d’eux”.
Combattons et prions pour qu’ils disparaissent ensemble de notre Eglise.
Concernant les sanctions imposées par Benoit XVI au futur ex-cardinal Mc Carrick, je retranscris ce qui suit de l’excellent site:
https://www.diakonos.be/settimo-cielo/lex-nonce-aux-etats-unis-sur-le-scandale-mccarrick-francois-savait-il-doit-demissionner/
“Ces sanctions furent communiquées à McCarrick par le nonce de l’époque, Pietro Sambi. Mais ELLES N’ONT JAMAIS ETE APPLIQUEES, grâce au soutien entier de l’archevêque de Washington, le cardinal Donald Wuerl, qui a continué à héberger le dépravé dans le séminaire de son diocèse et à le traiter avec tous les honneurs, jusqu’à aujourd’hui où il prétend n’avoir jamais rien su de ses exactions.”
Donc ces sanctions avaient bien été prises sous Benoit XVI en 2009 ou 2010, mais elles sont restées délibérément lettre morte du fait de l’incroyable arrogance de l’intéressé et de ses nombreux soutiens locaux et hiérarchiques.
Pauvre Pape Benoit ! Que de couleuvres n’a-t-il pas du être obligé à avaler avant de se résoudre à renoncer à son pontificat…
Concernant la réalité des sanctions prises par Benoit XVI, un article du National Catholic Register entend bien la confirmer par une source proche du Pape Emerite:
“What we did report, given by an inside source close to Benedict in July, was that Benedict had issued sanctions against then-Cardinal Theodore McCarrick but was unable to remember their precise nature.”
http://www.ncregister.com/blog/edward-pentin/ganswein-comments
Je crois que chacun juge en fonction de sa propre opinion…même moi ! Ce qui est certain en définitive, c’est que François est le seul à avoir pris une décision à l’encontre du cardinal Mc Carrick. Une décision qui désavoue tous ses prédécésseurs : Paul VI qui l’a nommé évêque, Jean-Paul II qui l’a fait archevêque et cardinal, Benoît XVI qui a peut-être voulu faire quelque chose mais n’a rien fait. Invoquer l’âge de ces pontifes pour justifier leurs décisions erratiques n’a pas de sens: François a 81 ans.
Faux!
Vous sautez allègrement par dessus mes deux post ci-dessus.
Les sanctions ont bien été prises par Benoît XVI mais ELLES N’ONT PAS ÉTÉ APPLIQUEES du fait de l’arrogance incroyable et de l’insubordination de l’intéressé et de ses soutiens en Amérique et au Vatican.
L’article de R.C. sur la Papal Foundation explique très bien que le Pape Benoît n’était plus le maître au Vatican a cette époque du fait de l’intrication de la mafia de Saint Gallen à tous les niveaux de l’administration et il en a tiré la conclusion qui s’imposait en renonçant à son pontificat.
L’avènement du Pape François, le champion de cette mafia imposé par son lobbyiste number one Mc Carrick était inéluctable, malheureusement, et le désastre actuel en est la conséquence terrible.
“C’est un fait rare et exceptionnellement grave dans l’histoire de l’Église qu’un évêque fasse des accusations concrètes en public contre un pape régnant. Dans un document récemment publié (22 août 2018), l’archevêque Carlo Maria Viganò atteste que pendant cinq ans le pape François a eu connaissance de deux situations: que le cardinal Theodor McCarrick avait commis des délits sexuels contre des séminaristes et contre ses subordonnés, et que le Pape Benoît XVI lui avait imposé des sanctions. De plus, Mgr Viganò a confirmé ses déclarations d’un jugement sacré prenant Dieu à témoin. Par conséquent il n’y a pas de motifs raisonnables et crédibles pour mettre en doute la véracité du contenu du document publié par l’archevêque Carlo Maria Viganò.” Mgr Scheider
http://benoit-et-moi.fr/2018/actualite/mgr-schneider-defend-mgr-vigano.html
Je lis avec intérêt les propos de Mgr Aupetit.
Je retiens cette phrase : ” C’est quand même l’Évangile qui fonde toute la pastorale sur la famille. ”
Avec tout le respect que je dois à cet homme de Dieu, choisi par Dieu pour mener le peuple de Dieu vers Son Royaume celles et ceux qui auront décidé en leur âme et conscience d’être le fils ou la fille bien-aimée de leur Père en vivant dans la charité et la vérité (ou plutôt, selon les propos de notre pape émérite : en vivant l’amour dans la vérité) les enseignements du catéchisme de l’Eglise catholique, ce rempart contre toutes les interprétations subjectives de la Parole de Dieu, interprétation subjective de tel ou tel verset de la Bible par des hommes (ou des femmes) qui, consciemment ou inconsciemment, cherchent à infantiliser des êtres fragiles, à les rendre encore plus vulnérables qu’ils ne sont aux assauts réels des puissances ténèbres, ou, au contraire, à les armer contre d’autres hommes pour en faire des guerriers de Dieu, des terroristes, contre les dérives bonasses, doucereuses, tout aussi nuisibles pour les âmes que les interprétations sectaires et sanglantes de la Parole de Dieu, le catéchisme est donc une arme puissante et pacifique, je dirai à Mgr Aupetit, pour lequel j’ai un grand respect, je lui dirai : ” Mgr, je ne suis pas tout à fait d’accord avec vous : ce n’est pas uniquement l’Evangile qui fonde la pastorale de la famille, c’est toute la Bible, c’est la Tradition et le Magistère de l’Eglise, qui, nous a enseigné le deuxième Concile du Vatican, sont les trois sources indissociables de la Révélation. Je lui redirai ce que je viens de dire à propos des risques d’une interprétation subjective de la Parole de Dieu. Puis je lui lirai le numéro 10 de la Constitution dogmatique sur la Révélation Divine, Dei Verbum : ” La sainte Tradition et la Sainte Écriture constituent un unique dépôt sacré de la Parole de Dieu, confié à l’Église ; en s’attachant à lui, le peuple saint tout entier uni à ses pasteurs reste assidûment fidèle à l’enseignement des Apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières (cf. Ac 2, 42 grec), si bien que, pour le maintien, la pratique et la profession de la foi transmise, s’établit, entre pasteurs et fidèles, un remarquable accord. La charge d’interpréter de façon authentique la Parole de Dieu, écrite ou transmise, a été confiée au seul Magistère vivant de l’Église dont l’autorité s’exerce au nom de Jésus Christ. Pourtant, ce Magistère n’est pas au-dessus de la Parole de Dieu, mais il est à son service, n’enseignant que ce qui a été transmis, puisque par mandat de Dieu, avec l’assistance de l’Esprit Saint, il écoute cette Parole avec amour, la garde saintement et l’expose aussi avec fidélité, et puise en cet unique dépôt de la foi tout ce qu’il propose à croire comme étant révélé par Dieu. Il est donc clair que la sainte Tradition, la Sainte Écriture et le Magistère de l’Église, selon le très sage dessein de Dieu, sont tellement reliés et solidaires entre eux qu’aucune de ces réalités ne subsiste sans les autres, et que toutes ensemble, chacune à sa manière, sous l’action du seul Esprit Saint, elles contribuent efficacement au salut des âmes.”
Il est libre ensuite d’entendre ou de pas entendre, c’est-à-dire de conduire les âmes à leur perdition éternelle ou à leur béatitude éternelle, de mettre en pratique ou de ne pas mettre en pratique ces paroles que nous ont transmises nos Pères dans la foi pour la gloire de notre Dieu et le salut du monde.
Dernier épisode, par Patrice de Plunkett :
L’AUTEUR DU TEXTE ASSUMÉ PAR VIGANO EST UN JOURNALISTE
LIÉ AUX ULTRA-CONSERVATEURS
Associated Press le révèle : le brûlot contre le pape a pour concepteur-rédacteur le journaliste romain (bergogliophobe) Marco Tosatti. Celui-ci dit avoir persuadé Vigano d’assumer la publication de ce libelle, dont Tosatti a eu l’idée et qu’il a rédigé “avec le prélat”. Le coup était lié aux ultra-conservateurs de la Curie… Ci-dessous la dépêche, suivie de notes et d’informations sur Tosatti :
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Mes notes :
[1] “Write, rewrite and edit” dans le texte original d’AP. Ce vocabulaire propre à la presse et à l’édition a une signification connue de tous les journalistes : il veut dire que le ‘nègre’ (autre terme technique) a eu un rôle déterminant, celui de co-auteur. Voire d’auteur principal, le signataire n’ayant fait que fournir une matière première dont la pertinence est donc sujette à caution.
[2] et [3] L’allégation concernant Benoît XVI ne tient pas. En 2013 le pape sur le départ était toujours en bon termes avec McCarrick (photo de presse officielle à l’appui), et celui-ci donnait de spectaculaires conférences de presse au séminaire américain de Rome avant le conclave ! Il n’était donc ni “destitué”, ni “interdit de parole publique”, et François ne pouvait le “réhabiliter” de quoi que ce soit. Ce mensonge central disqualifie le libelle Vigano.
[4] “Plus conservateurs”, le mot est faible. Tosatti s’est spécialisé dans le pope-bashing sur des sites ultras : voire ci-dessous. Il est (avec Sandro Magister) la référence des passéistes énervés en France, et des plus féroces ennemis du “socialist pope” aux USA.
[5] Tosatti donne donc deux versions incompatibles : ou bien Vigano l’a appelé pour agir après le rapport de Pennsylvanie (version 2), ou bien c’est Tosatti qui a dû le persuader d’agir (version 1, au début). Tout ça ressemble de près à une situation classique : le monteur du coup circonvenant le futur “auteur”. Quiconque connaît la cuisine d’édition aujourd’hui sait de quoi je parle…
@Brown
Bruno Anel ou Brown – sans compter Magdeleine qui est peu-être votre épouse – : il faudrait choisir votre alias et vous y tenir et ne pas jouer d’identités multiples pour faire passer le même type de commentaire… Merci d’y veiller.
OK. Et “Riposte Catholique” devrait s’assurer de la fiabilité de ses informations en désignant ses véritables auteurs. Il semble que Carlo Maria Vigano n’ait été que le porte-plume de Marco Tossati, si tant est qu’il ait participé à cette rédaction. Ce texte n’a évidemment pas la même portée s’il émane d’un journaliste.
@Brown
Ce sont des allégations de votre part M. Brown. « Il semble que », « si tant est que »… qu’en savez-vous donc au juste ? Il y a un texte signé par Mgr Vigano et qu’il a confirmé être sien. C’est ce qu’il dit qui importe.
Oui, mais vous auriez pu constater que le style n’est pas celui d’un écclésiastique. Les cardinaux émettant des “dubia” adoptaient un style trés respectueux. Alors un simple nonce…
L’adresse IP est peut-être celle d’un ordinateur d’une colonie de vacances pour anciens…
Quand il s’agit de donner des leçons et d’accuser les autres d’integrisme, PLUNKETT est toujours présent !
Et alors? En quoi cela change la vérité des propos ? Si Vigano a signé le texte, c’est qu’il est d’accord avec son contenu.
Parce qu’un ultra conservateur dit quelque chose cela doit forcément être faux?
Si la publication avait été faite pour un progressiste qui pense que l’homosexualité n’est pas un problème, cela aurait été plus surprenant mais la, Vigano dénonce la dépravation sexuelle et morale au sein de l’Eglise, faisant subir leur perversion aux séminaristes et fidèles. Cela ne devrait donc pas choquer que les “ultra” conservateurs mais bien tout le peuple de fidèle. Peu importe leur point de vue politique.
Au lieu de tenter de prouver que les sanctions prises par Benoit XVI contre Mac Carrick sont imaginaires, qu’avez-vous à répondre à Edward Pentin du NCR qui tient du secrétaire du Pape Benoit que celui-ci se souvient bien de ces sanctions?
http://www.ncregister.com/blog/edward-pentin/ganswein-comments
Ensuite que faites-vous du récit du journaliste Aldo Maria Valli qui raconte la genèse du témoignage de Vigano sans qu’on n’y retrouve trace du nom de Tosatti?
https://www.aldomariavalli.it/2018/08/27/cosi-monsignor-vigano-mi-ha-dato-il-suo-memoriale-ed-ecco-perche-ho-deciso-di-pubblicarlo/
Enfin, répondez une bonne fois pour toutes: Pourquoi le Pape reste-t-il silencieux au lieu de démolir une par une les allégations de Vigano?
Essayer de lier ce témoignage aux fractions les plus conservatrices de l’Eglise pour tenter le discréditer, sans apporter la moindre réplique aux faits qu’il rapporte ne le détruira pas.
PS je ne vois pas à quoi se rapportent vos notes 1,2,3,4 et 5. Une erreur de copié/collé?
Et alors ? Je cite : ” Marco Tosatti dit avoir aidé l’archevêque Carlo Maria Vigano à écrire, réécrire et mettre en forme [1] ce “témoignage” de 11 feuillets, assis tous les deux côte à côte sur une table en bois dans le living-room de Tosatti, pendant trois heures, le 22 août.” Quant à la note, c’est une interprétation tendancieuse du journaliste. Il l’a aidé à mettre en forme une matière première qu’il a lui-même rédigé en son âme et conscience. C’est la seule chose que dit ce journaliste romain. Comment peut-il en être autrement ? Mgr Vigano était le seul à connaître un certain nombre des événements relatés dans ce rapport. En quoi l’aide d’un journaliste professionnel remet-elle en cause le contenu de ce rapport ? Vous attaquez Mgr Vigano, d’abord sur sa personnalité, puis sur les conditions de la rédaction de ce rapport. Je lis : ” Le coup était lié aux ultra-conservateurs de la Curie… ” En quoi est-ce que c’est un “coup” ? La seule chose qui nous intéresse, ce n’est pas la personnalité de Mgr Vigano, faillible, ce n’est pas son affiliation à un groupe ultra-conservateur, ce n’est pas les conditions de la rédaction de ce rapport, c’est la vérité des allégations de Mgr Vigano pour le bien de l’Eglise universelle et celui des victimes de ces prédateurs sexuels. Je n’ai pas encore lu de démenti sur le contenu de ce rapport, et vous non plus, vous essayez alors de le discréditer sur des caractères de sa personnalité, sur son orientation conservatrice, ou sur le mode de rédaction de ce rapport.
C’est honteux ! Vous rendez vous compte que cet homme, avec toutes ses limites, avec ses rancunes, avec ses ténèbres, cet homme essaie de montrer les failles béante de notre Eglise, ses dysfonctionnements réels, l’arrogance diabolique de cette mafia gay qui essaie d’imposer son agenda gay à l’encontre de l’enseignement du catéchisme, c’est-à-dire à l’encontre des décisions de l’Esprit Saint, c’est-à-dire en péchant contre ce même Esprit Saint, cet homme qui essaie d’alerter le monde entier sur les RISQUES réels de l’ordination sacerdotale de prêtres gays, les risques réels pour les jeunes garçons qu’ils pourraient approcher ensuite dans leur ministère, ce risque qui a été montré et démontré dans les commentaires des articles de RC sur cette affaire, ce prélat, cet homme de Dieu, qui prend des risques certains en publiant ce rapport, et vous trouvez à nous dire aujourd’hui : ” C’est un complot de l’aile ultra-conservatrice de l’Eglise.” Vous oseriez dire aux mineurs victimes de ces prédateurs sexuels, aux séminaristes qui ont été abusés psychologiquement et physiquement par ce vieux pervers : ” Ne vous inquiétez pas, ce n’est pas trop grave, c’est juste un complot de l’aile conservatrice de l’Eglise! Maintenant, tournez-vous, sinon…” Quelle horreur ! Nous continuerons à vous combattre, vous et vos sbires à la solde du diable, nous continuerons à combattre ce lobby gay dans notre Eglise, nous leur rappellerons partout et toujours l’enseignement du catéchisme de l’Eglise catholique, la lettre de la Congrégation pour la doctrine de la foi sur la pastorale à l’égard des personnes homosexuelles, ces actes du Magistère vivant de notre Eglise, nous rappellerons à tous ceux qui sont en contradiction avec cet enseignement de l’Eglise catholique qu’ils prennent le chemin sûr de la damnation éternelle, nous leur rappellerons partout et toujours que nous sommes appelés les uns et les autres à l’amour dans la vérité, et nous savons que nous avons déjà remporté la victoire, puisque le Seigneur Jésus a remporté la victoire sur le mal et le malin une fois pour toute.
Et qu’est-ce que cela veut dire que Mgr Vigano est un ultra-conservateur ? Qu’Il est fidèle à l’enseignement du catéchisme, qu’Il vit au quotidien les sacrements de l’Eglise, qu’il lit la Parole de Dieu, qu’il médite les enseignements du Magistère vivant, qu’il défend avec ses failles et ses faiblesses ce que j’ai noté dans un autre commentaire à savoir ce passage de Lumen gentium : ” La sainte Tradition et la Sainte Écriture constituent un unique dépôt sacré de la Parole de Dieu, confié à l’Église ; en s’attachant à lui, le peuple saint tout entier uni à ses pasteurs reste assidûment fidèle à l’enseignement des Apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières (cf. Ac 2, 42 grec), si bien que, pour le maintien, la pratique et la profession de la foi transmise, s’établit, entre pasteurs et fidèles, un remarquable accord. La charge d’interpréter de façon authentique la Parole de Dieu, écrite ou transmise, a été confiée au seul Magistère vivant de l’Église dont l’autorité s’exerce au nom de Jésus Christ. Pourtant, ce Magistère n’est pas au-dessus de la Parole de Dieu, mais il est à son service, n’enseignant que ce qui a été transmis, puisque par mandat de Dieu, avec l’assistance de l’Esprit Saint, il écoute cette Parole avec amour, la garde saintement et l’expose aussi avec fidélité, et puise en cet unique dépôt de la foi tout ce qu’il propose à croire comme étant révélé par Dieu. Il est donc clair que la sainte Tradition, la Sainte Écriture et le Magistère de l’Église, selon le très sage dessein de Dieu, sont tellement reliés et solidaires entre eux qu’aucune de ces réalités ne subsiste sans les autres, et que toutes ensemble, chacune à sa manière, sous l’action du seul Esprit Saint, elles contribuent efficacement au salut des âmes.”
Alors ce n’est pas un ultra-conservateur, c’est un saint homme. Et c’est bien ce que déteste et combat le diable dans toute cette affaire.
Et je constate que la mafia de Saint-Gall a fait des émules en France.
Une parole, celle de Mgr Robert C. Morlino, évêque de Madison, Wisconsin.
En premier lieu, je voudrais affirmer ma solidarité avec le cardinal DiNardo et sa déclaration au nom de l’USCCB, en particulier à deux égards : 1) Dans sa déclaration, le cardinal DiNardo indique que la récente lettre de l’archevêque Carlo Maria Viganò, ancien Nonce apostolique aux États-Unis, « appelle une attention particulière » à l’examen par l’USCCB des graves défaillances morales des évêques. « Les questions soulevées, dit le Card. DiNardo, méritent des réponses concluantes et basées sur des preuves. Sans ces réponses, des hommes innocents peuvent être entachés de fausses accusations et les coupables peuvent répéter les péchés du passé. » 2) Et le Card. DiNardo continue : « nous renouvelons notre affection fraternelle pour le Saint-Père en ces jours difficiles. »
Avec ces convictions et sentiments, je me sens totalement solidaire.
Cependant, je dois avouer ma déception que, dans ses remarques au cours du vol de retour de Dublin à Rome, le Saint-Père ait choisi la voie « sans commentaires » concernant les conclusions qui pourraient être tirées des allégations de Mgr Viganò. Le pape François a ajouté expressément que de telles conclusions doivent être laissées à la « maturité professionnelle » des journalistes. Aux États-Unis et ailleurs, en fait, rien n’est plus discutable que la maturité professionnelle des journalistes. Le parti pris des médias grand public ne peut pas être plus clair et est reconnu presque universellement. Je n’attribuerai jamais la maturité professionnelle au journalisme du National Catholic Reporter, par exemple. (Et, comme on pouvait le prévoir, ils mènent la charge dans une campagne de diffamation contre l’archevêque Viganò.)
Ayant renouvelé mon expression de respect et d’affection filiale pour le Saint-Père, je dois ajouter que durant son mandat de nonce apostolique j’ai connu Mgr Viganò à la fois professionnellement et personnellement, et je demeure profondément convaincu de son honnêteté, de sa loyauté et de son amour pour l’Eglise, et de son irréprochable intégrité. En fait, l’archevêque Viganò a présenté un certain nombre d’allégations réelles et concrètes dans son récent document, en donnant les noms, les dates, les lieux et l’emplacement des pièces justificatives – soit au Secrétariat d’État, soit à la nonciature apostolique. Ainsi, les critères pour des allégations crédibles sont plus que remplis, et une enquête, selon les procédures canoniques appropriées, est certainement appropriée.
Je peux ajouter que ma foi en l’Eglise n’est pas ébranlée par la situation actuelle. Des situations similaires, et pires encore, se sont produites dans le passé – mais peut-être pas aux États-Unis. Il est temps pour nous de renouveler notre conviction dans ce dernier article du Credo de Nicée : Credo … et unum, sanctam catholicam et apostolicam Ecclesiam, ce qui, traduit littéralement, veut dire : Je crois l’Église comme une, sainte, catholique et apostolique. L’Église est le corps du Christ et, selon la question posée dans la lecture de l’Évangile d’hier : « Seigneur à qui irons-nous, toi seul as les paroles de la vie éternelle ? »
Que notre Sainte Mère, la Mère de l’Église et Mère des évêques et des prêtres intercède pour nous, avec saint Michel Archange, tandis que nous continuons notre combat contre l’ancien ennemi.
Une autre parole, celle de Mgr Thomas John Paprocki, évêque de Springfield, Illinois.
L’ancien nonce apostolique aux États-Unis, l’archevêque Carlo Maria Viganò, a révélé un ensemble de faits et de circonstances profondément troublants en ce qui concerne les prises de conscience, les actions et les inactions aux plus hauts niveaux de l’Église. L’archevêque Viganò donne son témoignage écrit disant que le pape François « doit déclarer honnêtement quand il a appris pour la première fois les crimes commis par McCarrick, qui a abusé de son autorité avec les séminaristes et les prêtres. En tout cas, le pape l’a appris de moi le 23 juin 2013 et a continué de le couvrir. »
Interrogé à ce sujet lors de son vol de retour d’Irlande, le 26 août, le pape François a déclaré : « Lisez attentivement la déclaration et faites votre propre jugement. Je ne dirai pas un seul mot à ce sujet. » Franchement, mais en tout respect, cette réponse n’est pas adéquate. Compte tenu de la gravité du contenu et des implications de la déclaration de l’ancien nonce, il est important que tous les faits cités soient pleinement vérifiés, soigneusement examinés et considérés de près. À cette fin, le pape François, les responsables du Vatican et l’actuel nonce apostolique devraient rendre publics les dossiers pertinents indiquant qui savait quoi et quand à propos de l’archevêque (anciennement cardinal) McCarrick et fournir la responsabilité promise par le Saint-Père.
À cet égard, je souscris totalement à la déclaration du cardinal Daniel DiNardo, président de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis, qui hier a « réaffirmé l’appel à un examen rapide et approfondi de la façon dont les graves fautes d’un frère évêque tolérées depuis si longtemps et prouvées n’ont pas empêché son avancement. La récente lettre de Mgr Carlo Maria Viganò appelle une attention et une urgence particulières à cet examen. Les questions soulevées méritent des réponses concluantes et fondées sur des preuves. »
Je remercie le blogue de Yves Daoudal de nous avoir transmis ces témoignages de prélats américains. L’essentiel de l’essentiel, comme je disais dans mon commentaire, ce n’est pas la personnalité de Mgr Vigano, ce n’est pas son orientation conservatrice, ce n’est pas le mode de rédaction de ce rapport, c’est le contenu de ce rapport. Est-ce que c’est vrai ou faux ? Nous devons répondre à ces questions pour les victimes de ces prédateurs sexuels et pour celles qui pourraient le devenir demain.
Que la Sainte Vierge Marie, son époux Saint Joseph, que Saint Michel Archange, nous aide à démasquer le diable là où il se cache, à écraser sa tête puante, à aider notre Eglise catholique à engendrer de nouveaux enfants en son sein, à les garder dans la vérité de l’amour, pour la gloire de Dieu notre Père !
@ Brown :’L’AUTEUR DU TEXTE ASSUMÉ PAR VIGANO EST UN JOURNALISTE
LIÉ AUX ULTRA-CONSERVATEURS”
Que mgr Vigano soit ultra, pentecôtiste, franc maçon, pédophile ….. comme vous voulez …. Que Tosatti soit un ultra des ultra ….. Que le pape émérite ait rigolé ou pas avec l’ex cardinal, le problème reste entier ! Le Pape François était il au courant oui ou non ? Y a-t-il eu des sanctions oui ou non contre l’ex cardinal Mac carrick ? Le cardinal Wuerl continue de se défendre en soutenant qu’il n’a jamais été au courant du passé prédateur de son prédécesseur, C’est possible, même si cela semble invraisemblable, je lui accorde le bénéfice du doute. Mais les autres restent muets pourquoi ? Pourquoi ne disent ils pas quelque chose ? C’est que la situation est vraiment embarrassante, il est en effet compliqué de faire un commentaire faux, sachant que le Pape émérite est encore en vie, même s’il ne dit rien. Il est en vraiment difficile en ce moment de manipuler la vérité en l’ayant sur le dos. Et tous savent que sur ce point, il est intraitable. Sa devise épiscopale n’est elle pas “Coopérateur de la vérité”. Tout ça est vraiment compliqué !!!
Et le pire est à venir avec cette engeance de vipère. Car l’article cité par ce Patrice de Truc – je note en pensant qu’il n’y a pas un seul commentaire de cet article sur son blogue, ces vieux amis post-soixante-huitard doivent être en pleine sieste réparatrice, cet article est en réalité amputé de sa moitié la plus intéressante et qui change tout à l’interprétation que l’on peut faire du geste de Mgr Vigano et qui montre à quel point il était soucieux d’être vrai avec Dieu, avec lui-même, avec l’Eglise. C’est de la désinformation de la pire espèce. Car, je cite cet article : ” M. Tosatti aurait alors persuadé Vigano de retrancher les allégations qui ne pouvaient être ni étayées ni documentées «car il fallait que ça soit absolument étanche». Ils ont travaillé pendant trois heures. ” Et c’est aussi simple. Vous êtes cette engeance de vipères que nous traquerons jusqu’à ce qu’elle vienne à se repentir avec humilité et sincérité ou, si elle refuse de se repentir, jusqu’à ce qu’elle rejoigne leur père, satan.
Nous poursuivons notre combat, sachant que Dieu est avec nous, toujours, partout, qu’Il a remporté la victoire sur le bois de la sainte Croix, qu’Il nous nous donnera la victoire pour la gloire de Son Père et Notre Père et le salut du monde…
“M. Tosatti dit avoir dit à Mgr Vigano: «Je pense que si vous voulez dire quelque chose, le moment est venu, car tout va à l’envers aux États-Unis. Il a dit ‘OK’.»
Les deux se sont ensuite rencontrés à l’appartement de M. Tosatti à Rome.
«Il avait préparé une sorte de brouillon de document et il était assis à mes côtés, a raconté M. Tosatti à l’AP. Je lui ai dit qu’il fallait vraiment travailler dessus parce que ce n’était pas dans un style journalistique.»
M. Tosatti aurait alors persuadé Vigano de retrancher les allégations qui ne pouvaient être ni étayées ni documentées «car il fallait que ça soit absolument étanche». Ils ont travaillé pendant trois heures.
M. Tosatti dit qu’il était bien conscient des implications du document et de ce que ça représentait pour un diplomate du Vatican de dévoiler des secrets qu’il gardait depuis des années.
«On leur apprend à garder le silence, a déclaré M. Tosatti à propos des diplomates du Saint-Siège. Donc, ce qu’il faisait, ce qu’il allait faire, était absolument contraire à sa nature.»
Mais Mgr Vigano se sentait obligé de publier par devoir envers l’Église catholique et pour libérer sa conscience.
«Il jouit d’une bonne santé, mais 77 ans est un âge où vous commencez à vous préparer (…) il ne pouvait pas avoir la conscience en paix à moins qu’il ne parle», a expliqué M. Tosatti.
Document en main, M. Tosatti s’est ensuite affairé à trouver des publications disposées à le publier dans son intégralité: le petit quotidien italien La Verita, le National Catholic Register et LifeSiteNews en langue anglaise et le site en ligne espagnol InfoVaticana.
Tous sont des médias ultraconservateurs qui ont vivement critiqué la papauté de la miséricorde du pape François.
Les publications anglaises et espagnoles ont traduit le document italien et toutes ont convenu d’un embargo dimanche matin, coïncidant avec le deuxième et dernier jour de la visite du pape en Irlande, où le scandale des agressions sexuelles et de la dissimulation par l’Église catholique a dominé son voyage.
M. Tosatti affirme que Mgr Vigano ne lui a pas dit où il allait après la publication de l’article, sachant fort bien que tous les médias de la planète voudraient lui parler.”
http://www.lapresse.ca/international/europe/201808/28/01-5194466-allegations-contre-le-pape-francois-un-journaliste-parle.php
Je comprends le désir de certains internautes de vouloir protéger Benoît XVI, mais la thèse selon laquelle ses injonctions à Mc Carrick se seraient heurtées à sa mauvaise volonté ne tient pas la route. Le pape a des collaborateurs. Il suffisait qu’ils annoncent de la part du pape que le cardinal etait déchu de son titre. Mais le pape émérite ne l’a probablement pas souhaité.
Vous savez Monsieur Brown, alias Bruno Anel, alias Magdeleine,
Vous avez un site qui correspond peut-être mieux à vos idées chrétiennes, il s’agit de “la Vie Ex-Catholique”.
Excellente publication ! Vous pourriez y trouver de l’écho à vos idées.
Si le Pape écoutait vraiment l’Esprit Saint comment expliquez-vous les nombreuses hérésies et déclarations pour le moins hétérodoxes, confuses ou obscures de ce Pape? La dernière, sur la peine de mort, contredit un enseignement invariable et bimillénaire de l’Eglise.
Pourtant on m’a enseigné que ce qu’un Pape, le Magistère ou un concile ont lié “ex cat(hedra” ne peut être contredit par un autre Pape.
Alors qui croire? Le Pape François ou les centaines de papes qui l’ont précédé, tous aussi saints et honorables que lui
Signé: Un fidèle catholique rigide et légaliste, et conscient de l’être pour le plus grand bien de l’Eglise.
La réponse tant attendue, une preuve supplémentaire que cette mafia gay est aux ordres de leur père le diable le père du mensonge et que nous devons poursuivre notre combat spirituel contre ces légions de chiens enragés sans perdre de vue que Dieu est vraiment avec nous, toujours, partout, et qu’Il nous donnera la victoire :
http://benoit-et-moi.fr/2018/actualite/rapport-vigano-tosatti-mis-en-cause.html
Marco Tosatti :
“Je n’ai convaincu personne de faire quoi que ce soit. Mgr Viganò m’a contacté parce qu’il voulait faire connaître les choses au public, et il voulait le faire – dans un premier temps – avec une interview. Après le premier contact, je me suis limité à lui faire remarquer que la publication du rapport du Grand Jury de Pennsylvanie allait aborder les questions dont il voulait parler, et que c’était peut-être le bon moment pour son initiative.
Je ne l’ai pas non plus persuadé de rendre le document public. Et ma contribution a été celle d’une révision professionnelle, c’est-à-dire que nous avons travaillé sur le projet, dont le matériel était intégralement du Nonce, pour vérifier qu’il était fluide et utilisable sur le plan journalistique.
Je crains de devoir démentir que ma participation ait quelque chose de sensationnel. Il est probable que si nous avions décidé de faire une interview, ma contribution aurait été encore plus grande, parce que j’aurais posé des questions, ce qui ne pouvait évidemment pas se produire dans un document-témoignage.
Le choix de l’heure de diffusion a été influencé par le fait que Mgr Viganò voulait que le document soit publié non seulement en italien, mais aussi en espagnol et en anglais. Cela a nécessité quelques jours d’attente pour les traductions; et depuis mercredi – date à laquelle le texte italien de base a été terminé – jusqu’au dimanche matin, seuls trois jours se sont écoulés.
Il est extraordinaire que cette circonstance – le fait que la personne qui devait faire l’interview ait contribué à l’édition du témoignage – soit instrumentalisée par certains pour tenter de discréditer cette opération de clarté et de courage menée par Mgr Viganò. Je dirais que cela peut être interprété comme un signe de désespoir de la part de ceux qui essaient de détourner l’attention d’un silence et d’un refus de donner des réponses, qui deviennent très lourds pour beaucoup de catholiques.”
Et contre la désinformation du lobby gay, et contre sa prétention diabolique à imposer des actes et des discours en contradiction totale avec l’enseignement du catéchisme, c’est-à-dire en contradiction totale avec la parole de notre Dieu et Père à nous ces enfants bien-aimés transmise par la médiation de notre Sainte Mère Eglise, je vous propose cette autre parole d’un évêque américain, toutes ces paroles de ces évêques américains, si fortes, si vraies, si pleines d’amour et de vérité :
Mgr Salvatore Cordileone, archevêque de San Francisco.
Chers fidèles de l’archidiocèse,
Dimanche dernier a vu ce que beaucoup appellent une “bombe” dans l’Église : la publication du “témoignage” de l’archevêque Carlo Maria Viganò alléguant la corruption et la dissimulation à tous les niveaux de l’Église.
J’ai bien connu Mgr Viganò pendant les années où il a été nonce apostolique ici aux États-Unis. Je peux attester qu’il est un homme qui a accompli sa mission avec un dévouement désintéressé, qui a bien rempli la mission pétrinienne qui lui a été confiée par le Saint-Père pour « renforcer ses frères dans la foi » et le faisait par un grand sacrifice personnel et absolument sans aucune considération de faire avancer sa « carrière » – tout cela dit son intégrité et de son amour sincère de l’Église. De plus, tout en n’ayant pas d’informations privilégiées sur la situation de l’archevêque McCarrick, je peux confirmer, d’après les informations que j’ai à propos de quelques autres déclarations faites par l’archevêque Viganò, qu’elles sont vraies. Ses déclarations doivent donc être prises au sérieux. Les rejeter à la légère ce serait vouloir continuer une culture de déni et d’obstruction. Bien entendu, pour valider ses déclarations en détail, il faudra mener une enquête formelle, approfondie et objective. Je suis donc reconnaissant au cardinal DiNardo d’avoir reconnu que cela méritait de trouver des réponses « concluantes et fondées sur des preuves » et je me joins à celui d’autres évêques pour réclamer une telle enquête et prendre toute mesure corrective nécessaire, à la lumière de ses conclusions.
J’ai été nommé évêque le 5 juillet 2002, trois semaines après la réunion de l’USCCB à Dallas qui a approuvé la Charte pour la protection des enfants et des jeunes ; nous étions alors au comble des révélations d’abus sexuels commis par des membres du clergé.
À cette époque, on m’a demandé de diriger une prière à la fin d’une conférence sur la vie familiale organisée par le diocèse, qui avait attiré des participants du monde entier. J’y ai rencontré un prêtre australien que je connaissais depuis nos années d’études à Rome et il m’a félicité pour ma nomination. J’ai répondu : « Merci, mais ce n’est pas le bon moment pour devenir évêque. » Je n’oublierai jamais sa réponse : « Mais c’est un bon moment pour être un grand évêque. »
Ce qu’il m’a dit alors peut être dit à tous les catholiques aujourd’hui. L’Eglise a besoin de purification. La purification est toujours douloureuse. Chères victimes, vous le savez plus que quiconque ; sachez nos prières et notre amour pour vous, et que nous continuons à être là pour vous, pour vous soutenir et vous aider à guérir avec les ressources dont nous disposons.
Je crois que Dieu commence ce douloureux processus de purification pour nous maintenant, mais pour que cela fonctionne, nous devons coopérer. Dieu a toujours suscité de grands saints dans les mêmes moments de tourmente dans l’Église. Je demande à tous de se consacrer de nouveau à la prière, à la pénitence et à l’adoration du Saint-Sacrement, afin que Dieu nous bénisse de cette grâce.
S’il vous plaît, sachez ma gratitude à vous tous : à vous, nos prêtres, qui restez proches de votre peuple, en leur prêtant soutien et soin pastoral en ces temps de crise ; à vous nos diacres, qui assistez les prêtres dans cette responsabilité et apportez l’Evangile à ceux pour qui il serait autrement inaccessible ; à vous nos coordonnateurs d’assistance aux victimes et à tous ceux qui soutiennent les victimes sur le chemin douloureux vers la guérison ; à la faculté et à l’administration du Séminaire Saint-Patrick pour votre travail acharné en vue de former en profondeur et sainement nos futurs prêtres pour le renouveau de l’Église dans notre coin de la vigne du Seigneur, et à nos séminaristes pour votre ferveur et votre générosité dans votre réponse à l’appel du Seigneur au service sacerdotal ; et last but not least, à vous, notre peuple, pour votre prière, pour votre amour et votre souci de l’Eglise, qui vous amènent maintenant à exiger des changements efficaces et décisifs, et pour votre soutien à nos prêtres.
Que Dieu nous accorde toute la grâce d’être les agents du changement et de la purification qu’Il nous appelle à être en ce moment.
Sincèrement dans notre Seigneur,
Mgr Salvatore J. Cordileone
Archevêque de San Francisco
(source : blogue d’Yves Daoudal)
Je pense qu’entre son comportement assez flou sur la pédophilie (même franchement équivoque dans le cas de l’évêque Barros au Chili), et la promotion de prélats homosexuels ou au moins homosexualistes dans la Curie, dans les grands diocèses et dans sa salle de presse, le pape François a perdu de sa crédibilité comme pasteur de l’Eglise.
Je ne vois plus qui pourra l’entendre sur un sujet de morale et de doctrine sans sourire tristement.
Ah oui? Expliquez-nous donc cela puisque le Pape reste muet comme une carpe.