Je me souviens qu’au soir de l’élection de François « 1er », l’ami avec qui j’étais me dit avec une profonde tristesse dans la voix, « oh là ! Ça m’ennuie, je sens que je vais avoir du mal à aimer ce pape ». En écho, je m’étais dit, “si Dieu n’est pas satisfait de ce choix, il saura rappeler ce nouveau pontife à Lui.”
Il est un fait que le pape François dérange, bouscule, agace et déroute toutes les chapelles de l’Eglise catholique. Fervent défenseur de la vie, ses engagements anti-avortement sont une conviction personnelle affirmée bien avant son élection. Et cela ne laisse pas indifférents nombre de fidèles plutôt favorables à cet « acquis social ». De même, pour toute une frange dite progressiste des fidèles, les exhortations appuyées à la confession et le renouveau que le pape attend en la matière de cette année de la miséricorde font grincer des dents. Le ménage, lent et douloureux de la Curie dont nous ne percevons que de vagues effluves à l’occasion de quelques discours (celui notamment sur les maladies), le rappelle à une certaine sobriété (pour ne pas aller jusqu’à parler de pauvreté évangélique) n’est pas non plus du goût d’un certain conformisme installé ( à commencer par le mien).
Il en va de même de ses nombreuses mains tendues aux autres confessions chrétiennes, parfois très éloignées, qui hérissent les catholiques dits « traditionalistes » ou « conservateurs », ou de ces « dérapages de langages » qui laissent pantois sur le recul attendu de la fonction pontificale.
S’il est vrai que le pape François semble parfois parler « un peu vite » ou trop « spontanément », s’il est un fait que cela choque, peine et déstabilise bien des fidèles, il est cependant plus difficile de juger de l’intention profonde de ses démarches. Nous faisons tous l’expérience enrichissante de passer de subordonné à chef. Nous sommes, comme subordonnés souvent plus impétueux, plus prompts à trancher. Mais lorsque nous devenons chef, nous nous rendons compte que notre position nous donne accès à plus de responsabilités et aussi plus d’informations. Nous prenons alors, ès qualité, des décisions que, sans ces données, nous n’aurions pas pu prendre ni même imaginer comme subordonnés. Avant de me faire tirer dessus à boulets rouges, je précise qu’il n’est pas dans mon propos ici de distribuer des bons ou des mauvais point au pape, mais simplement de souligner que d’où il est, il peut voir des choses que nous, de notre point de vue moins universel, nous ne pouvons qu’entrevoir. Cela n’empêche pas, et c’est notre rôle filial, de rester vigilants et de l’informer, si nous estimons cela nécessaire et juste et si nous en avons la compétence.
Son encyclique, Laudato Si, rappelle, sans surprise, que la Curie vaticane ne maîtrise pas les questions économiques. Mais les réformes et le personnel entourant le pape devenant, en ce domaine, plus professionnel, les choses devraient évoluer. Au-delà de la décharge, peut-être caricaturale, contre le monde économique, perce cependant l’amour du pape pour les pauvres. Ce serait faire un procès d’intention que de n’y voir qu’une posture. Une fois passé l’agacement que peut susciter la radicalité du ton et des jugements, il est un fait que les pauvres prennent un visage sous la plume du pape François. Il ne s’agit pas, dans ses discours, ni dans cette encyclique, de la masse informe des pauvres. Au contraire, ils prennent un visage, une réalité et une épaisseur humaine, tant les plaies que creuse chaque pauvreté sont dépeintes avec une précision cinglante quoique toujours empreinte de pudeur.
Il est vrai que le regard sur la pauvreté est clivant. Entre ceux qui la fuient pour différentes raisons et ceux qui l’adulent pour tout autant de raisons, elle tend à devenir parfois un absolu idéologique, voire un enjeu politique, là où le pape nous rappelle qu’il s’agit avant tout de détresses humaines cuisamment quotidiennes pour nombre d’hommes et de femmes.
Pas un sou et comme on dit ailleurs, trop c’est trop.
Pour Benoit XVI, “La pauvreté la plus profonde est l’incapacité d’éprouver la joie, le dégoût de la vie, considérée comme absurde et contradictoire. Cette pauvreté est aujourd’hui très répandue, sous diverses formes, tant dans les sociétés matériellement riches que dans les pays pauvres”.
Le pape François parle le langage que les médias aiment bien et comprennent : les pauvres sont uniquement ceux qui n’ont pas de richesses matérielles.
Et si on perçoit rarement où il veut en venir, il n’apporte pas de “sens” à ce qui est vécu. Il contribue à voir la vie comme absurde et contradictoire ; il apporte de la pauvreté, pas le Christ.
Merci de ce commentaire équilibré. Le Pape François maintient une double tension entre la mystique et la charité. Il tire régulièrement la corde verticale vers le ciel et la corde horizontale vers nos frères dans la misère. Ces deux tensions, exercées simultanément, assureraient la rectitude à son message. N’est-ce pas ce que le Christ attendrait de ces fidèles ?
Bonjour,
Je peux, bien sûr, me tromper, mais je prends l’initiative d’aborder ces choses d’une manière quelque peu différente.
1. A mon sens, il ne s’agit évidemment pas de dire
– que le Pape a plutôt raison, quand il fait plaisir aux catholiques conservateurs, ou non opposés aux richesses,
ou
– que le Pape a plutôt raison quand il donne satisfaction aux catholiques rénovateurs, ou défenseurs des pauvres,
(si tant est que cette distinction schématique ait du sens…)
d’autant plus que, dans le cas du Pape François, les contradictions ou, en tout cas, les relations singulières, entre une partie de son Magistère ad intra et une partie de sa pastorale ad extra, sont telles, qu’il ne serait pas impossible de trouver de quoi donner satisfaction à chacune de ces tendances du catholicisme…
2. A mes yeux, il s’agit bien plutôt de faire remarquer à tous
– que nous ne sommes pas avant tout en présence d’acquis sociaux, anti-chrétiens, a-chrétiens, ou post-chrétiens, d’acquis sociaux médiatiquement et mondialistement corrects,
mais
– que nous sommes avant tout en présence d’acquis mentaux, de dissimulations et de falsifications, mobilisées et organisées, sur et contre Dieu, l’homme, l’Eglise catholique, et le monde contemporain.
3. Depuis déjà plusieurs décennies, les clercs, y compris le Pape François, dénoncent volontiers les injustices commises par ceux qui agressent, exploitent, méprisent, oppriment les êtres humains, et les altérations commises par ceux qui dégradent la famille, la personne, la nature, la culture, les économies, les sociétés.
4. Il me semble vraiment que l’on entend un peu moins souvent les mêmes clercs, y compris les Pape François, dénoncer avant tout les conceptions et fondements falsificateurs de la réalité, manipulateurs des individus, neutralisateurs des oppositions, qui favorisent ou légitiment ces injustices et ces altérations.
5. Or, ces conceptions et ces fondements sont précisément ceux qui ont pris le pouvoir intellectuel, dans l’ordre de la connaissance comme dans celui des valeurs, au sein ou à la tête de presque tous les régimes politiques et de presque tous les systèmes économiques occidentaux, au moins depuis le début des années 1990…
6. Peut-on donc à la fois
– dénoncer à temps et à contre-temps les conceptions et fondements (notamment sur l’homme et sur le monde), AVANT TOUT MENSONGERS, ET NON AVANT TOUT INJUSTES, qui sont situés au sein ou autour du “nouvel ordre mondial”,
et
– être le plus agréable possible, ou le moins désagréable possible, avec les individus qui sont les représentants ou les responsables des institutions et des organismes qui ont pour raison d’être de propager et de faire mettre en oeuvre ces conceptions et ces fondements ?
7. A mon avis, cette toute la question (je ne dis pas que je dispose de la réponse !), qui s’impose à tout Souverain pontife, au moins depuis le début de la deuxième partie du pontificat de Jean-Paul II, id est depuis la fin de la bipolarisation entre l’Est et l’Ouest.
8. En d’autres termes, un évêque serait-il compris, s’il disait aujourd’hui, avec courage et avec franchise :
“Oui, bien sûr, à Laudato si, DONC non, bien sûr, à la conception dominante de l’écologie ET à la COP 21 ?”
J’en doute beaucoup, parce que nous sommes fréquemment en présence de clercs qui donnent souvent l’impression de vouloir accorder à tout prix le bénéfice de la meilleure intention, ou, en tout cas, de la moins mauvaise intention, aux dirigeants de la planète, comme si le positionnement relationnel de l’Eglise catholique ne devait jamais être contra-positionnel contre les conceptions et fondements principiels, moins démocratiques que démocratistes, ou plutôt moins libérateurs que progressistes, qui sont spécifiquement caractéristiques de ce même monde contemporain.
9. Il fut un temps, un Souverain pontife, Pie XI, a dénoncé à la fois le communisme et le nazisme ; à ma connaissance, il n’a pas dénoncé les abus ou les excès du communisme et du nazisme, mais le communisme et le nazisme en tant que tels.
10. Aujourd’hui, il ne s’agit pas, notamment pour moi, “d’exiger” ou “d’ordonner” quoi que ce soit à quelque clerc que ce soit, mais il s’agit pour moi d’espérer que les clercs auront, encore plus qu’à l’heure actuelle, du courage et de la franchise, pour annoncer Jésus-Christ, mais aussi pour dénoncer les conceptions et les fondements qui font obstacle au libre accueil de Jésus-Christ, dans les coeurs et dans les moeurs, y compris quand ces conceptions et fondements sont situés
– au sein même d’une religion séculière, liberticide et théocratique, et qui est apparue, entre l’Europe et Asie, au VII° siècle après Jésus-Christ,
ou
– au sein même d’une volonté de puissance, qui adore l’Homme et déteste Dieu, et qui est apparue au XVIII° siècle, en Amérique du Nord et en Europe occidentale.
Je n’exclus d’ailleurs pas que le Pape François, notamment à Strasbourg, en 2014, en ce qui concerne l’Europe actuelle, ou plutôt l’état mental, moral, social, dans lequel l’Europe s’est mis aujourd’hui, ait effectué une “remontée”, implicite ou indirecte, des effets à leurs causes, ou, si l’on préfère, des conséquences, subies dans l’agir concret des êtres concrets, à au moins une partie de leurs origines, idéologiques, qui ne sont certes pas accidentellement ni involontairement non chrétiennes.
Je vous remercie de bien vouloir m’excuser pour ce message, qui est sans liens directs avec votre article, et je vous souhaite une bonne journée.
A Z
Voilà un commentaire qui a le mérite d’être intelligent et d’aller au fond des choses: il pose le problème de fond de la mondialisation des idées et des moeurs qui suit inévitablement la mondialisation de l’économie.
Depuis l’effondrement du communisme, et le triomphe quasi planètaire de l’économie libérale et du capitalisme débridé et conquérant, on voit s’installer une sorte de nouvel ordre mondial, purement matérialiste, où seuls comptent le taux de croissance et les gains de productivité.
C’est triste à dire, mais la défaite en1990 de l’idéologie totalitaire des pays communistes, dont Jean-Paul II a été l’un des grands artisans n’a débouché que sur une société tout aussi matérialiste et sur le remplacement des ”apparatchiks idéologues” par des ”apparatchicks maffieux” qui continuent à confisquer les biens à leur seul profit. Le capital à gagné définitivement la partie!
Partout sur la planète, c’est donc le triomphe de la finance internationale, nouveau dieu laîc qui semble vouloir fédérer le monde. Cette nouvelle économie mondiale repose sur une course poursuite efrénée derrière l’appropriation de biens matèriels souvent superfétatoires, programmés pour devenir très vite obsolètes et bien vite remplacés par des produits sensés être technologiquement plus efficients, mais souvent aussi inutiles et rapidement périssables.
C’est une économie du ”gachis organisé” , sensée concourir au bien être des ”masses populaires”et qui de plus en plus souvent se retourne contre elles. C’est aussi une économie qui cherche à “rentabiliser” au maximun la libéralisation totale des moeurs et des idées
Pour que cette économie marche, il suffit de persuader tout individu que seule l’accumulation de biens, souvent inutiles et de plus en plus rapidement ”démodé”, ainsi que la satisfaction sans limites de ses besoins corporels et sexuels, peuvent le rendre heureux.
Ainsi, avec la disparition des grandes idéologies, le nouvel ordre mondial, pourtant initié par la société “occidentale et chrétienne”,devient de plus en plus matèrialiste C’est d’elle que sont venus les grands mouvement de libération des moeurs et le règne de la finance.
Dans ce monde chaotique et sans repères quel rôle peut tenir le Pape Francois? Quel doit être son discours et son attitude dans ce monde sans frontières?
AZ a raison d’expliquer que nous nous trouvons en face d’un paradoxe semblable à celui de “la poule et de l’oeuf” et qu’aucune réponse à cette question ne peut être satisfaisante.
Je pense personnellement que François, comme il le fait ( et comme cela n’a pas toujours été le cas par le passé), doit tenir un langage universel et non partisan en rappelant l’essentiel du message ‘Evangilique, et en en témoignant par son dépouillement, sa simplicité, son amour des humbles et des laissés pour compte, La “politique” vaticane doit revenir aux sources etabandonner de la diplomatie de salon
Car, dans ce monde matèrialiste, le fossé entre les riches et les pauvres ne cessent de se creuser et le discours du pape doit s’adresser aux premiers comme aux seconds.
Si je comprends bien le commentaire de AZ, l’Eglise et le Pape s’expriment davantage sur les faits observables, que tout le monde peut voir, que sur leur origine, donc commente et juge les effets sans s’en prendre à leurs causes. C’est une pratique courante, démagogique et électoraliste, des gouvernements qui s’installent dans l’immédiateté, et dont on attendrait plutôt une politique à long terme.
C’est cette vision à long terme qu’on pourrait aussi souhaiter entendre plus souvent de l’Eglise, qui bénéficie de la permanence et n’a pas à rechercher de suffrages.
S’agit-il de l’Église de Dieu ou d’une simple O N G ?
Commentaire équilibré que celui de Cyril Brun, effectivement.
Cependant, ce n’est pas le discours obsessionnel sur les pauvres, les migrants, les mafias, que nous critiquons.
Ce discours est légitime dans la bouche d’un pape (et même de tout chrétien), quoique erroné sur le sujet des migrants.
Ce que nous n’aimons pas, ce sont les prises de parole gaffeuses à tout propos, la familiarité excessive, le refus ostensible d’adopter le comportement habituel des souverains pontifes, les critiques incessantes et repentantes sur le passé de la chrétienté, la proximité dangereuse avec l’islam, l’œcuménisme cultivé jusqu’à l’obsession, et aussi le dédain affiché vis à vis des catholiques traditionalistes et de la liturgie de toujours.
Je suis par exemple de ceux qui n’ont toujours pas digéré le sort fait aux franciscains de l’Immaculée ni l’appui donné au sinistre exécuteur Volpone;
Tout cela fait que si j’avais une confiance de bébé vis à vis de la parole de Jean-Paul II et de Benoît XVI, je suis toujours inquiet à l’annonce d’une prise de parole de François.
Tenez, par exemple, je suis inquiet à l’approche de l’exhortation post-synodale sur la famille, mais surtout sur le sujet central de l’indissolubilité du mariage, attendue avant Pâques….
Ce genre d’analyse est très intéressant car il recevra la sanction des faits. Quant à l’Eglise cela fait deux mille ans qu’elle connaît le visage des pauvres. Mais ce qui est vrai c’est que la prétendue “Eglise des pauvres” est une machine de guerre contre les pauvres car elle est d’abord une machine de guerre contre l’ Eglise.
Avez-vous remarqué que le pape a fêté l’anniversaire du “pacte des catacombes” de Helder Camara avec Jon Sobrino ?
Parce que c’est ça, le rôle du pape ? De parler des “détresses humaines” ?
Quelle tristesse…
Merci pour la hauteur de vues d’AZ son intelligence et la mesure de son propos. Tout est dit .
Comme tout a été dit dans l’encyclique de PIE IX contre la modernité.
@AZ, non au contraire je crois que votre message a un lien direct avec l’article.
Toute cette hypocrisie autour des pauvres est affligeante. François ne parle en effet que de la pauvreté matérielle et absolument pas de la pauvreté spirituelle, qui elle, est bien plus néfaste au salut de l’âme.
Notre Seigneur Jésus Christ ne nous a jamais promis la richesse sur terre mais au Ciel !!!
Vu l’état spirituel donc moral déplorable de l’Europe, il serait plus urgent de revenir aux fondamentaux qui font de la religion catholique, la religion salvatrice des âmes au Ciel et non du bien être sur terre.
Frat en NSJC
J’apprécie cet article car au fond de nous-mêmes, il faut s’entraider à trouver un juste milieu avant d’apporter un jugement trop sévère en rapport d’une situation particulière. Il faut du courage pour le dire et dans l’agir. Nos sociétés d’aujourd’hui, malheureusement, se situe au-dessus Dieu. Je vois plus le nouvel ordre mondial au service des dix commandements de Dieu + + +
Bel article qui remet en place les idées d’un pape que l’on doit écouter et suivre en tant que Catholique …
Je suis convaincu que le pape actuel est en train de détruire l’église catholique et j’y vois l’oeuvre de Dieu. Des ruines pourra renaître la vraie Église du Christ Sauveur; mort et résurrection, c’est mon vœu sincère.
Je serais davantage porté à être en communion avec ce “pape des pauvres” s’il vivait vraiment comme le François dont il a usurpé le nom.
Comment se fait-il que tous ces faux bergers qui vivent dans la soie et les châteaux soient aveugles à ce point et tentent de nous faire croire n’importe quoi.
Jésus a été, sur terre, pauvre parmi les pauvres et ses disciples doivent l’imiter.
Pierre Faucher
Je vous donne raison sur le fond.
Convenez, cependant, que Francois est le premier Pape à se comporter de façon aussi humble et aussi proche des gens, en refusant, autant que faire ce peu, les pompes et les ors du Vatican et en parlant de façon directe et spontanée, orbi et urbi.
Hélas, le Vatican reste un ”état”, avec ses coutisans et ses intrigues de palais. le carrièrisme et l’argent y occupent une place importante et les résistances de toutes sortes s’opposent à l’évolution désirée par François.
Le chemin sera long avant que tous les grands clercs montrent l’exemple en vivant, comme le voudraient les évangiles: pauvres parmi les pauvres.
Mais, voyez vous même : parmi ceux qui commentent cet article, nombreux sont ceux qui voudraient une marche arrière toute et le retour à une religion qui se désinteresserait des souffrances endurées sur terre par ses adeptes pour ne leur parler que des richesses qui les attendent dans l’au-delà !
La religion catholique doit elle professer une théologie style ”opium des peuples”, ou à une théologie de “la libération des peuples”? Vaste question, qui divise profondément l’Eglise depuis fort longtemps!
Je pense comme vous que pour croire à la promesse d’un paradis dans l’au-delà, il ne faut pas connaître que l’enfer sur terre.
Il y a beaucoup de choses étonnante chez ce pape:
Qui aurait dit qu’il allait reconnaître la Fraternité Saint Pie X, comme on nous en informe en ce moment?
Qui aurait pensé qu’il fasse l’apologie du chapelet de la miséricorde de Sœur Faustine?
Par ailleurs, on peut lui rendre à son actif:
– son courage pour défendre ses idées qui pourfendent beaucoup d’habitudes et de vieux réflexes catho.7
– Sa capacité de se faire aimer pa
Excusez moi j’ai été interrompu….
Je disais que le pape a une grande capacité de se faire aimer par la société athée contemporaine et par les médias.
Il touche surement beaucoup d’hommes en recherche de vérité qui s’étaient détournés d’ l’Église à cause des exigences cultuelles et morales.
Il plait à ceux qui recherchent des modèles de l’amour de l’autre et du plus petit, face à une société égoïste et indifférente où la solitude de beaucoup est une grande souffrance.
Il est donc en phase avec les contemporains. N’est-ce pas déjà beaucoup?
L’Eglise est immense
Toute entreprise ou communauté a besoin d’un chef qui voit loin , fort si elle est grande
Qui fixe un cap .
Quel cap précis vise ce François qui ne pense même pas avoir un successeur de ce nom puisqu’il reste sans numéro
De tous temps on nous a appris la charité , et l’assistance aux pauvres , rien de nouveau
A ne pas donner la mort , rien de nouveau
Mais l’au delà ? Mais la spiritualité ? Mais les racines de la chrétienté ? La connaissance des mystères ?
Silence
François sans titre n’est pas convaincant