Nous avons évoqué la messe célébrée depuis quelques semaines dans la cathédrale de Noyon… le Courrier Picard vient de lui consacrer un article (extraits).
Faire une messe en latin, ça n’a rien à voir avec les Lefebvristes ! » L’abbé Philippe Montier, archiprêtre de Noyon, balaie d’un revers de la main le cliché qu’on pourrait lui lancer. Celui – facile – que l’office en latin est un exercice estampillé intégriste. Justement, avec l’appui de l’évêché, le prêtre noyonnais souhaite qu’un maximum de fidèles puissent se réapproprier l’office extraordinaire.
« Nous voulons construire une dimension paroissiale autour de cette messe en latin, commente-t-il. Avec l’évêque, nous voulons que ça se passe le mieux possible d’un point de vue technique et dogmatique. »
Le prêtre est dos aux fidèles
Dans le Noyonnais, l’office extraordinaire était déjà pratiqué dans l’église de Salency, à cinq kilomètres de la cathédrale noyonnaise. « Cela faisait un peu plus de vingt ans que la communauté Saint-Médard pratiquait cet office, rappelle Bertrand Tribout, responsable de cette communauté. Nous étions d’abord à Varesnes en 1988, puis Villeselve, Lassigny et enfin Salency depuis 2005. »
En septembre 2012, le prêtre qui assurait les messes en latin est affecté à Compiègne. Les membres de la communauté Saint-Médard se rendent alors aux messes en latin, dans la cité impériale.
La messe en application du Motu Proprio Summorum Pontificum est célébrée chaque dimanche et fêtes à 18h à la Cathédrale de Noyon.
Je remercie sincèrement l’Abbé Philippe Montier , pour avoir offert ce cadeau merveilleux de la messe en latin, aux braves fidèles catholique de Noyon, qui je l’espère prennent conscience de l’immense privilège dont ils bénéficient ainsi généreusement!
Cependant ma première réaction d’enthousiasme , se trouve limitée par un rapide sentiment de crainte, du à une subite réaction de lucidité!
En effet , les témoignages étant été porté à ma connaissance, sur de récents interview du pape François, laissent apparaître sa grande froideur, pour ne pas dire son ouverte hostilité, envers le rite antique tridentin.
Par conséquent nous sommes fondés à croire ( avec la prudence nécessaire ) que les catholiques européens attachés à la tradition , doivent se préparer à des moments délicats , voire même fort douloureux , au cas ou une mesure d’interdiction plus ou moins définitive , serait imposée d’en haut:, avec tous les risques énormes de traumatisme et de brisure au sein de l’Eglise , que cela comporte !