C’est la question que pose Thomas Peters, l’« American Papist » et le directeur culturel de la National Organization for Marriage (NOM), sur son blogue hébergé par CatholicVote, et à laquelle il répond avec humour et persuasion. Une réponse parfaitement adaptable en France…
1. Soyez un successeur des apôtres (comme l’est Mgr Thomas Paprocki [évêque de Springfield, Illinois]) et ayez quelque chose de profond et d’urgent à dire sur un problème au public.
2. Coopérez avec des laïcs catholiques qui utilisent les médias sociaux pour promouvoir de bons messages (comme c’est le cas pour CatholicVote).
3. Depuis que j’ai mis en ligne la lettre de Mgr Paprocki défendant le mariage et la liberté religieuse [lettre du 2 janvier 2013], elle a été lue plus de 300 000 fois.
Évidemment, le combat pour défendre le mariage ne se termine pas avec la simple proclamation de la vérité. Mgr Paprocki appelle donc les fidèles catholiques à le rejoindre à Springfield (Illinois) de 20 février devant le Capitole de l’État pour la Journée de pression en défense du mariage [Preserve Marriage Loby Day] afin de s’opposer au mariage gay et de manifester contre les protections creuses de la liberté religieuses proposées dans le projet de loi Démocrate [visant à redéfinir le mariage pour l’étendre aux paires homosexuelles].
L’évêque de Sprinfield n’est pas un inconnu pour les lecteurs d’Americatho (voir ici et là notamment)… Le voici qui se met à la tête de ses fidèles pour mener le bon combat : son bâton de berger n’est pas qu’un accessoire.
C’est un bel exemple… dans le contexte américain où la majorité est croyante et pratiquante, pas dans une pays aussi laïciste que la France où mettre un évêque à la tête d’un combat politique est le meilleur moyen de faire l’unanimité… contre lui !