Samedi dernier, le député Républicain et catholique Paul Ryan, candidat à la vice Présidence des États-Unis, tenait une réunion électorale devant une foule de plus de 2 200 personnes réunies dans le stade de la University of Central Florida à Orlando (Floride). Certes, les promesses électorales, de ce côté-ci de l’Atlantique qui est le nôtre, n’engagent que ceux qui y croient, mais le candidat Ryan s’est engagé formellement devant cette foule : le HHS Mandate, qui contraint les employeurs, et notamment les employeurs catholiques, à inclure dans les contrats d’assurance santé obligatoires pour leurs employés, le remboursement de la contraception, de la stérilisation et des pilules abortives sous peine de lourdes amendes, un décret fédéral contre lequel lutte l’Église catholique et que Ryan considère comme une « attaque contre la liberté religieuse », sera aboli le premier jour de la prise de fonction de la nouvelle Présidence (c’est-à-dire en janvier 2013). Encore faut-il que Romney et Ryan soient élus… Il sera, en outre, intéressant de suivre le débat public qui va opposer le 11 octobre prochain, le vice Président sortant Joe Beiden et le candidat à la vice Présidence Paul Ryan, tous deux catholiques mais ayant des conceptions diamétralement opposées sur la doctrine sociale de l’Église et son application concrète en terme de programme politique…
Avez-vous ce sondage, mentionné sur Catholic Vote, qui indiquait qu’Obama était (légèrement, mais quand même) devant Romney quant au vote des catholiques ?
C’est quand même hallucinant…