La nomination avait été éventée le 10 février. Elle est aujourd’hui officielle. Cela faisait environ 1 ans (depuis la déplorable nomination de Mgr Fonlupt à Rodez) que Rome n’avait plus élevé un prêtre français à l’épiscopat. Toutes les dernières nominations (Nevers, Dax, Lourdes…) ont désigné des évêques auxiliaires.
L’abbé Olivier de Germay, ancien saint-cyrien, vicaire épiscopal du diocèse de Toulouse, chargé de la zone pastorale Toulouse- Banlieues et curé de l’ensemble paroissial de Beauzelle, est donc nommé en Corse.
Le diocèse d’Ajaccio était sede vacante depuis le 18 septembre 2011. Voire depuis mai 2011, date de la nomination de Mgr Brunin au Havre. Avant de nommer un nouvel évêque, Rome voulait régler la cas litigieux de l’abbé de Corte, révoqué en 2009 par Mgr Brunin. Fin janvier, le tribunal suprême de la signature apostolique a tranché en faveur du curé. La voie était donc ouverte à une nouvelle nomination.
Agé d’une cinquantaine d’années (né en 1960), Mgr de Germay est diplômé de l’école militaire de Saint-Cyr, qu’il a quitté avec le grade de lieutenant et une solide formation d’ingénieur. Après son séminaire à Paray-le-Monial et à Rome, il a obtenu une licence canonique de théologie et a enseigné à la faculté de théologie de l’institut catholique de Toulouse. Sa formation du commandement sera sans doute bienvenue pour gouverner l’Eglise en Corse. S’il fallait classer Mgr Olivier de Germay, je dirais qu’il se situe plutôt dans la branche conservatrice. Ouvert aux nouvelles réalités de l’Eglise, il n’a pas eu peur de prendre la défense de l’Opus Dei dans les médias.
L’ordination et la prise de possession canonique auront lieu le samedi 14 avril 2012 à 15h à Ajaccio.
Il y a autant de ressemblance entre un éléphant et un canari qu’entre l’autorité exercée dans l’Armée et celle qui doit se vivre dans l’Eglise…
Espérons que le nouvel Évêque d’Ajaccio aura depuis longtemps oublié ce qu’il a appris à Coêt ! Sinon, pauvres Corses ! Pauvres Curés de Corse, sauront-ils garder le petit doigt sur la couture de la soutane ?
Lire “Coët”.
Que le Saint-Esprit soit avec lui et l’assiste dans l’exercice de ses nouvelles fonctions, où la grâce et le discernement sont si nécessaires ! Un évêque conservateur, c’est à dire courageux et ferme dans sa foi, serait une bénédiction.
BENEDICTUS QUI VENIT IN NOMINE DOMINI
ancien curé dans la commune de Castanet pres de Toulouse il a celebré mon mariage et le bapteme de ma fille,et alors qu’il n’etait que Diacre, son premier bapteme a été celui de ma niece. Quel parcours depuis ces 15 dernieres années. Felicitations a lui et que les Corses profitent de tout ce qu’il peux leur apporter