Dans le message final du synode, on lit ce “cahier des charges” pour le règlement du conflit israélo-palestinien:
“Le peuple palestinien pourra ainsi avoir une patrie indépendante et souveraine et y vivre dans la dignité et la stabilité. L’Etat d’Israël pourra jouir de la paix et de la sécurité au-dedans des frontières internationalement reconnues. La ville sainte de Jérusalem pourra obtenir le statut juste qui respectera son caractère particulier, sa sainteté et son patrimoine religieux, pour chacune des trois religions juive, chrétienne et musulmane. Nous espérons que la solution des deux états devienne une réalité et ne reste pas un simple rêve.”
On ne voit guère comment faire la paix sur la base du sionisme, qui est fondamentalement une injustice (et une position théologiquement irrecevable). Les Palestiniens ont un droit strict à ne pas se faire expulser de leurs terres, qui n’est pas seulement les territoires palestiniens mais aussi le territoire actuel de l’Etat d’Israël. Ce qui ne signifie pas – ici, je vise l’autre point majeur de cette dépêche – qu’il soit nécessaire d’avoir un Etat palestinien indépendant. D’autres solutions sont possibles: une tutelle chrétienne internationale sur les lieux saints et la restitution à la Jordanie des territoires dont elle a été spoliée.
Il est navrant de constater comme la propagande en faveur de la “solution de deux Etats”, palestinien et israélien, a inhibé la réflexion sur d’autres possibilités. Même chez les hiérarques chrétiens, apparemment.
Pour l’instant,les faits sont la poursuite de la colonisation chaque jour par les sionistes,l’expulsion des populations palestiniennes et le mépris des résolutions de l’ONU;la communauté internationale avec en tête les USA,le RU et la France apporte son soutien implicite ou explicite à cette entreprise honteuse qui vise à bâtir un grand Israël.
Les conséquences sur l’image de la chrétienté parmi ses populations est évidemment désastreuse.
Tout cela évidemment tournera de plus en plus à un désastre pour les chrétientés d’orient rendues responsables.