vont à la messe. Le diocèse est divisé en 5 vicariats, 23 secteurs pastoraux et 108 paroisses pour 250 églises. Le diocèse compte 39 prêtres incardinés et 24 prêtres venant d’autres
diocèses, 22 religieux, 6 prêtres au travail. Il y a aussi 57 prêtres ou religieux retirés, ayant plus de 75 ans, ou sans affectation, 20 prêtres étudiants et 8 prêtres hors diocèse dont 1
Fidei Donum. 32 diacres permanents participent à la vie pastorale du diocèse. En 2009-2010, 17 séminaristes envoyés par le diocèse d’Évry, (la moitié vient du diocèse) font
leurs études dans différents séminaires, dont celui de Paris.
Mgr Michel Dubost, qui aura 75 ans 2017, est évêque d’Evry depuis avril 2000. Il fut, de 1989 à 2000, évêque aux Armées. Les lecteurs de ce blog connaissent déjà un peu son islamophilie (il vient de récidiver suite au vote suisse). En 2006, il s’était publiquement réjouit de la consécration du Bouddha d’Evry. La
même année, il avait, dans un entretien à La Croix, refusé de condamner le Téléthon et ses recherches eugénistes. Au sein de la Conférence des évêques de France, il a été président de la
Commission pour la catéchèse et le catéchuménat. Il est actuellement membre du Conseil pour les questions familiales et sociales, et a été président du groupe de travail “Catholiques et
Musulmans dans la France d’aujourd’hui” et président de Justice et Paix France. Pour la Curie romaine, il est consulteur du Conseil pontifical pour les laïcs. Il n’est pas membre
mais est en relation avec certains membres du club Le Siècle.
L’une des particularités de ce diocèse est une horreur architecturale, à savoir la
cathédrale d’Evry, ou plutôt de Saint Corbinien. En 1966, le diocèse disposait alors de la co-cathédrale Saint-Spire. Dès 1988, l’évêque, Mgr Guy Herbulot, envisagea la construction d’une
cathédrale en centre-ville. La première pierre fut bénie et posée lors des fêtes de Pâques 1991 mais le chantier ne commença effectivement qu’en juillet de l’année suivante. Les fondations furent
achevées en novembre, l’ossature composée de deux cylindres en béton fut terminée en mai 1993 et le 2 octobre 1993 les cloches furent baptisées, posées en 1994 en même temps que les vingt-quatre
tilleuls au mois d’octobre. La cathédrale fut ouverte au culte dès le Mardi Saint 11 avril 1995 à l’occasion de la messe chrismale, la première messe dominicale fut célébrée le jour de Pâques, 16
avril. Elle ne fut officiellement inaugurée que l’année suivante. La dédicace intervint 8 mai 1997 suivie par la visite du pape Jean-Paul II le 22 août 1997. Ce monument ressemble à un temple
maçonnique par sa forme en colonne tronquée et la présence d’un triangle pour le toit rappelant l’équerre maçonnique.
Côté application du motu proprio Summorum Pontificum, on ne compte qu’une messe dominicale (à Viry-Châtillon) selon la forme
extraordinaire du rite romain. Elle est célébrée par l’abbé Christian-Philippe Chanut, qui se fait aider, pour la chorale, d’un jeune prêtre de l’Institut du Bon-Pasteur.