A l’occasion du centenaire de l’Institut pontifical de musique sacrée, Benoît XVI a adressé une lettre – dans le plus pur style des textes liturgiques du cardinal Ratzinger! – au cardinal Zenon Grocholewski, Grand Chancelier de l’Institut . On y lit notamment ces quelques lignes:
“Ses critères fondamentaux [de la musique sacré] sont le respect de la tradition, le sens de la prière, la dignité et la beauté, la pleine adhésion aux textes et séquences liturgiques, la correcte participation de l’assemblée, une légitime adaptation aux cultures particulières dans le respect du langage universel, le primat de référence du chant grégorien, une mise en valeur attentive aux diverses autres formes expressives du patrimoine culturel de l’Eglise, la polyphonie comme les chorales dans les cathédrales… On doit toujours se demander quel est le véritable sujet de la liturgie? La réponse est simple, l’Eglise. Non le groupe particulier célébrant mais l’action de Dieu dans l’Eglise, qui génère son histoire, sa tradition et sa créativité. La liturgie et la musique sacrée vivent du rapport constant entre une sainte tradition et un légitime progrès, en ayant à coeur que les deux aspects s’intègrent l’un l’autre. Comme l’ont rappelé les pères conciliaires, la tradition est une réalité vivante qui inclut le principe du développement et du progrès.”
ce commentaire est parfait