Nos confrères de Zenit publient un entretien de Benoît XVI avec Andrzej Majewski, responsable des émissions catholiques pour la télévision publique polonaise. En voici un extrait:
“A. Majewski – Saint Père, comment est née cette amitié et quand votre Sainteté a-t-elle connu le Cardinal Karol Wojtyla?
Benoît XVI – Personnellement, j’ai fait sa connaissance lors des deux pré-conclave et conclave de 1978. J’avais naturellement entendu parler du Cardinal Wojtyla, au départ surtout dans le contexte de l’échange de lettres entre les évêques polonais et allemands, en 1965. Les cardinaux allemands m’ont raconté combien le mérite et la contribution de l’Archevêque de Cracovie étaient grands et qu’il était vraiment l’âme de cette correspondance réellement historique. J’avais également eu écho, par des amis universitaires, de sa philosophie et de sa stature de penseur. Mais comme je l’ai dit, la première rencontre personnelle a eu lieu lors du conclave de 1978. Dès le départ, j’ai éprouvé une grande sympathie et, grâce à Dieu, sans l’avoir méritée, j’ai reçu dès le début le don de son amitié. Je suis reconnaissant de cette confiance qu’il m’a accordée, sans que je le mérite. Surtout en le voyant prier, j’ai vu et pas seulement compris, j’ai vu que c’était un homme de Dieu. Telle était l’impression fondamentale: un homme qui vit avec Dieu, et même en Dieu. Ensuite, j’ai été impressionné par sa cordialité sans préjugés vis-à-vis de moi. Au cours de ces rencontres du pré-conclave des cardinaux, il a pris plusieurs fois la parole et, là, j’ai eu l’occasion d’apprécier l’envergure du penseur. Ainsi était née, en toute simplicité, une amitié qui venait vraiment du cœur et, juste après son élection, le Pape m’a appelé plusieurs fois à Rome pour des entretiens et, à la fin, il m’a nommé préfet de la congrégation pour la Doctrine de la Foi.”
une énigme demeure qui ne semble pas avoir inquiété les examinateurs du dossier de béatification de Karol Wojtyla: pendant ses 25 ans du Pontificat, Jean-Paul II et son Préfet du “Saint-Office” ont avalisés les cooptations épiscopales françaises et, de ce fait, ont laissé s’enfoncer la FRANCE dans le relativisme. Nous héritions, ainsi, d’un épiscopat dont le gouvernement pastoral et doctrinal (pris dans sa globalité) est un fiasco qui est identifié par la déchristianisation profonde dont chacun est témoin en France.
Plus, A vue humaine ce processus “diabolique” de nominations “par copinage” continue de faire des ravages sans que nul ne semble s’en inquiéter à Rome.
ah je lisais un résumé de l’apparition du Christ de la miséricorde qui disait à Soeur Faustine: “Pologne, si tu me restes fidèle, une étoile sortira de toi”. Y-a-t-il quelque chose de plus évident????
rep
a allegrovivace, votre point de vue est bien personelle avec allegrotontristissimo, d’ou sortez vous?