Dans une récente lettre adressée au cardinal Angelo Bagnasco, archevêque de Gênes et président de la Conférence épiscopale italienne, à l’occasion de l’assemblée plénière de la CEI, Benoît XVI a rappelé que le réformateur n’était jamais propriétaire de la liturgie. Un rappel qui n’est certes pas inutile, lorsque l’on voit avec quelle facilité certains clercs ou certaines « équipes pastorales » trafiquent la liturgie, au mépris des fidèles et du saint-sacrifice lui-même.
Cette lettre devoir pouvoir être répercutée à TOUS les Evêques, responsables de la liturgie dans leur diocèse…Vous n’y êtes pas : ce n’est plus le « saint-sacrifice » parfois mais une « fête »…Même si on se réfère à la mort et à la résurrection du Christ, en effet que de trafics lors de messes dans certaines paroisses !
Et silence assourdissant sur l’affaire du « pro multis », qui devrait être réglée dans les langues vernaculaires depuis déjà 2008. Le Saint Siège est-il incapable de faire appliquer ses instructions par la conférence épiscopale italienne? S’il en est ainsi, personne ne s’étonnera qu’il n’ait pas plus d’autorité sur les autres conférences épiscopales.