Le document To Live Each Day with Dignity (vivre chaque jour dans la dignité) est débattu aujourd’hui par l’assemblée plénière de printemps de l’épiscopat américain, qui se déroule à Seatlle (Washington). C’est le premier grand document sur cette question du suicide médicalement assisté que va promulguer aujourd’hui la Conférence épiscopale américaine (USCCB).
Hier, lors d’une conférence de presse, le cardinal Daniel DiNardo, archevêque de Galveston-Houston (Texas) et président de la Commission pro-vie de la Conférence, a précisé que ce document porterait aussi des condamnations contre les politiciens qui défendent ou soutiennent le suicide médicalement assisté.
En 2004, de semblables condamnations avaient été portées contre les politiciens défendant ou promouvant l’avortement, et la Conférence avait interdit qu’aucune institution catholique accorde à de tels politiciens quelque « récompense, honneur ou plate-forme » que ce soit. Une interdiction formelle à laquelle bien des institutions catholiques ont passé outre (qu’on se souvienne du scandale de l’Université Notre Dame, pour ne citer que ce cas…)…
Il vaut réhabiliter la notion de “mort naturelle” : bien que l’on meure toujours de quelque chose, il y a un moment où, naturellement, la nature fera que nous quittions cette terre d’une façon ou d’une autre.
Les (coûteux) progrés de la médecine ont perturbé cette notion, aboutissant à deux écueils que constituent l’accélération de la mort naturelle (l’euthanasie active) et son “retardement artificiel” (l’acharnement thérapeutique)