Lu dans Sud Ouest :
“Monseigneur Maurice Gardès, évêque d’Auch, est la cible d’extrémistes catholiques. A la veille de la réunion inter-religieuse et philosophique qui a lieu depuis sept ans, des articles et commentaires sur internet fustigent Mgr Gardès parce qu’il participe à une réunion en présence de représentants de la franc-maçonnerie.
Certains commentaires font froid dans le dos. On peut ainsi lire, par exemple: “On ne pactise pas avec le diable, il est avec eux, c’est clair”. D’autres appellent à “l’excommunication” et à “la pénitence publique”.
L’homme d’église affirme ne pas s’en émouvoir plus qu’il ne faut. “Je connais la dureté de ce type de commentaires. Je sais aussi que dès que l’on s’ouvre, certains ont peur par ignorance de l’autre. Les auteurs de ces commentaires sont des gens qui ne connaissent pas l’Evangile car Jésus rencontrait tout le monde.”
Notons que ce n’est pas la première fois que cette réunion inter-religion se déroule en présence de représentants de la franc-maçonnerie, mais c’est la première fois que les milieux extrêmistes se font connaître.”
Nos observations :
1) Pourquoi Mgr Gardès ne rappelle-t-il pas l’Enseignement de l’Eglise sur la franc-maçonnerie ? Notamment le fait que pour un catholique, en faire partie est un péché grave et interdit l’accès à la sainte communion. Ce ne sont pas des extrémistes qui le disent mais… le pape Benoît XVI lorsqu’il était cardinal et préfet de la Congrégation de la doctrine et de la foi sous le pontificat de Jean-Paul II.
2) Derrière notre refus de cette invitation de la franc-maçonnerie, il n’y a ni “peur” ni “ignorance de l’autre”. Les loges maçonniques, ne serait-ce que par leur rôle dans le vote des lois de 1905, 1967 et 1974 sans parler de leur tentative d’en finir avec l’enseignement libre, sont des ennemis déclarées de la culture de vie, de l’Eglise et des chrétiens. C’est justement le contraire de l’ignorance qui nous pousse à protester !
3) Ce refus n’est pas propre au monde traditionnel. L’ancien franc-maçon Maurice Caillet, proche de l’Emmanuel, me signale avoir écrit au Nonce apostolique pour l’avertir de ce scandale.
Arthur Leroy