Royaume-Uni. Les parents mariés sont dix fois plus susceptibles de rester ensemble que les parents concubins, c’est la conclusion d’une étude commandée par le think-tank chrétien “Jubilee Centre” (Wiki). Selon cette étude, les couples vivant en concubinage sont aujourd’hui moins stables qu’il y a dix-huit ans.
En 1992, 70% des couples qui avaient des enfants après leur mariage restaient ensemble au moins jusqu’au 16ème anniversaire de leur(s) rejeton(s). En 2006, ils sont 75% (+5 points), ce qui montre, commente le Daily Mail, que “le mariage est devenu un cadre familial plus stable pour les plus jeunes“. Qui ont bien besoin de cette stabilité dans un monde sans repère.
Cependant, seulement 36% des parents concubins vivaient encore ensemble au 16ème anniversaire de leur(s) enfant(s) en 1992. En 2006, c’est encore pire : ils ne sont plus que 7% !
Restent les couples qui vivaient ensemble quand leur(s) enfant(s) sont nés mais qui se sont mariés par la suite. 3 couples avec enfant(s) sur 5 qui cohabitent décident en effet de se marier. Seulement 17% d’entre eux vivent toujours ensemble quand leur(s) enfant(s) fête(nt) son/leur 16ème anniversaire.
L’étude intitulée Cohabitation in the 21st Century évalue également le coût pour la société de ces ruptures à 41,7 milliards de livres, soit l’équivalent de 1 350 livres par contribuable et par an.
Un coût qui devrait augmenter “significativement” dans les 25 prochaines années. On compte aujourd’hui en Angletterre et aux Pays de Galle 2,25 millions de couples de concubins. Dans 20 ans, ils devraient être 3,7 millions.
L’étude dépeint l’état déplorable de la société anglaise : 5,3% des couples de concubins seulement sont constitués depuis 10 ans ou plus.
L’étude montre également que la cohabitation avant le mariage ne le renforce pas ni ne réduit les chances de divorce comme le dit la légende. Au contraire ! Les couples mariés qui ont vécu ensemble avant de s’unir devant Dieu ou M. le maire sont 60% plus susceptibles de divorcer que ceux qui n’ont pas vécu ensemble avant. Le Dr John Hayward, directeur du Jubilee Centre, commente pour sa part : “Tout suggère que les familles avec un père et une mère biologiques mariés qui n’ont pas vécu ensemble avant de se marier fournissent le meilleur environnement aux deux comme aux enfants.”
Et tant pis si ça n’est pas politiquement correct… Mais alors, qu’attendent les gouvernement d’Europe de l’Ouest pour cesser d’encourager le concubinage ou ses formes dérivées (PaCS) comme ils le font actuellement en calquant son régime (notamment fiscal) sur celui du mariage sous prétexte de s’adapter à une société… “dépressive” (Mgr Tony Anatrella) ?
Arthur Leroy
Bonjour,
J’ai lu attentivement cet article et je souhaite poser une question sur un point que je ne comprend pas. Voilà je comprend que les modèles sociaux nouveaux entachent le modèle traditionnel, mais je ne comprend pas du tout cette histoire de coûts pour l’Etat. Qu’est-ce qui coûte autant ? Comment un modèle social différent du mariage peut-il engendrer des frais pour un Etat ? Quelles sont ces dépenses ?
Je vous remercie d’avance de bien vouloir répondre à cette question et ainsi chasser ma perplexité.
(MOD : par exemple, concubinage = taux de séparation plus élevé donc plus de concubinage = plus de séparations = plus de gens seuls = plus de logements = plus d’aides au logement.)