Lors d’un point presse en marge de la l’assemblée plénière de la CEF à Lourdes, le nouveau secrétaire général de l’enseignement catholique Guillaume Prevost a annoncé qu’il lancerait une mission sur dix ans pour éclaircir les affaires d’abus et de violences dans l’enseignement catholique et changer la culture des chefs d’établissements.
« Il s’agirait de « comprendre ce qui s’est passé » dans le déclenchement des violences physiques et sexuelles au sein de l’enseignement catholique, et notamment d’en saisir « la nature systémique », a-t-il ajouté. « Il faut qu’on prévienne l’occurrence de tels crimes (…) et qu’on construise ensemble les garanties qui font que ça n’arrivera plus », a-t-il précisé, plaidant pour « une réflexion très profonde sur notre fonctionnement », car ces violences « blessent profondément le projet éducatif chrétien ».
Par ailleurs Guillaume Prevost a affirmé que « globalement, il y a une sorte de consensus en France sur le fait que l’enseignement dans sa variété tel qu’il existe contribue à la richesse de propositions éducatives ».
Il a aussi affirmé que 850 des 1000 inspections d’établissements privés annoncés par l’ex ministre de l’éducation Elisabeth Borne ont déjà eu lieu, et que l’audit des 600 internats par l’enseignement catholique sera achevé à l’été 2027.
Les évêques se sont penchés sur les enjeux de l’enseignement catholique pendant deux séances ce mercredi 5 novembre.
