Un événement artistique suscite des remous à Montpellier puisqu’il s’agit ni plus ni moins, selon sa présentation, une « messe noire d’émotions », dans l’ancienne chapelle de l’hôpital général saint Charles (XVIIe-XVIIIe), désacralisée et devenue en 2006 la maison des choeurs. Elle est prévue le 31 octobre à 19 heures. S’il n’y a pas profanation car le lieu est désaffecté, et que cet événement relève de la liberté artistique (voire de la liberté d’entreprendre), la question du respect aux morts se pose (articles 16 sq. du code civil) puisque le lieu abrite toujours des sépultures – même si à priori les organisateurs n’ont pas prévu de les profaner (article 225-17 du code pénal).
La présentation de l’événement annonce pêle mêle : « Un lieu (dé)sacralisé mais détourné pour une messe noire d’émotions, de sons, de corps et de lumières, des « Concerts incantatoires avec les déjantés Schlaasss, les mystiques Machinalis Tarantulae & un dance-floor démoniaque« . Mais encore des « Performers ésotériques dans les alcôves & confessionnal », des « Rituels vivants« , des « communions avec l’interdit. »
Les invités ont « un seul mot d’ordre : venir possédé(e) car cette soirée s’annonce plus intense que jamais« .
D’après son site officiel, il s’agit d’un des événements du festival Ex Tenebris Lux, qui revendique une culture « goth » et « metal » et une « programmation dans des lieux insolites, églises, cryptes, lieux atypiques et mythiques« .
D’après une vidéo réalisée par de jeunes montpelliérains qui s’indignent de cet événement – ce qui relève de la liberté d’expression – cette présentation officielle aurait depuis été modifiée et édulcorée pour effacer les aspects les plus anti-chrétiens.
Une pétition à destination du maire de Montpellier a depuis été lancée pour qu’il annule l’événement
Mgr Turini : « avec gravité […] l’événement anti-religieux […] n’y a pas sa place »
L’évêque de Montpellier Mgr Turini a fait une déclaration :
Ladite vidéo des « servants du Christ » peut être visionnée ici :
Inadmissible !!!! Merci les jeunes de vous élever et de défendre notre religion si souvent bafouée ;