Suite à une campagne médiatique orchestrée par l’extrême-gauche, l’Université catholique de l’Ouest a indiqué par communiqué le 16 septembre, qu’elle ne fera plus appel au Fonds John Henry Newman, accusé d’être lié avec Pierre-Edouard Stérin, le nouveau diable :
il est essentiel de rappeler que le Fonds John Henry Newman, créé dans le cadre du mécénat universitaire, a contribué au financement de projets portés exclusivement par l’UCO, comme une quinzaine d’autres mécènes et fondations. Ce fonds se distinguait par son statut de fonds de dotation et était minoritairement abondé, comme annoncé publiquement en 2022, par le Fonds du Bien commun. Dès l’été 2024, la direction de l’UCO avait sollicité des éclaircissements auprès du Fonds John Henry Newman sur les engagements du Fonds du Bien commun. Les récents développements médiatiques viennent renforcer sa détermination à dissiper toute ambiguïté susceptible d’affecter sa mission et sa raison d’être. Aussi, l’UCO a pris la décision suivante : l’Université ne fera plus appel au Fonds John Henry Newman, ni à aucun autre fonds associé au Fonds du Bien commun. Les démarches nécessaires sont engagées dès à présent. Cette décision témoigne de la volonté de l’UCO de protéger son unité, sa communauté universitaire et de rester fidèle à ses convictions.
A leur tour, les évêques de l’Ouest, à savoir,
- Mgr Emmanuel Delmas, Chancelier de l’UCO et évêque d’Angers
- Mgr Jérôme Beau, archevêque de Poitiers
- Mgr Raymond Centène, évêque de Vannes
- Mgr Laurent Dognin, évêque de Quimper
- Mgr Matthieu Dupont, évêque de Laval
- Mgr Hervé Gosselin, évêque d’Angoulême
- Mgr François Jacolin, administrateur apostolique des diocèses de Luçon et de la Rochelle
- Mgr Denis Moutel, évêque de Saint-Brieuc
- Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes
- Mgr Laurent Percerou, évêque de Nantes
- Mgr Jean-Pierre Vuillemin, évêque du Mans
publient un communiqué, mélange de langue de buis et de pipotron, pour soutenir, comme la corde soutient le pendu, l’UCO :
Réunis à Angers en Conseil Supérieur ce mercredi 8 octobre 2025, conscients de notre mission vis-à-vis de l’UCO, nous voulons exprimer ensemble notre action de grâce pour la création de l’UCO il y a 150 ans et pour tout le travail universitaire accompli au long de ces années.
À l’occasion de ce 150ème anniversaire, nous tenons à exprimer notre gratitude envers la communauté universitaire de l’UCO qui aujourd’hui accomplit sa mission de formation intellectuelle des étudiants. Notre gratitude va aussi vers tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, apportent leur soutien à l’UCO pour qu’elle puisse accomplir sa mission. Nous sommes convaincus que la recherche de la vérité dans la liberté correspond au dessein de Dieu sur la vocation de la personne humaine.
La foi chrétienne en Jésus Christ, sauveur du monde, promeut l’intelligence humaine et l’invite à entrer avec sérénité dans cette recherche pour discerner les chemins de la justice, en particulier envers les plus exclus. Pour cet anniversaire, l’équipe rectorale a retenu la belle formule : « L’UCO, 150 ans d’esprit libre. » Nous encourageons la communauté universitaire dans sa mission fondée sur la liberté de la recherche, sur l’amour de la vérité, sur le dialogue dans le respect, sur la considération de la dignité humaine et du bien commun de la société.
Devant les tensions que vient de traverser l’UCO dans ses relations avec le Fonds John Henry Newman, nous tenons à redire notre confiance au Recteur et à l’équipe rectorale, ainsi qu’aux doyens et aux directeurs de campus. Nous les soutenons dans leurs discernements au service de l’UCO et de sa fidélité à ses valeurs, dans la créativité. Puissent la sérénité, l’audace, la liberté et l’enthousiasme présider aux fêtes de ce 150ème anniversaire !
À l’occasion de cet anniversaire, nous rappelons la mission universitaire de l’UCO, telle qu’elle est exprimée dans sa Charte : « L’importance attachée par notre établissement d’enseignement supérieur catholique à un esprit, celui de l’humanisme chrétien, témoigne du « caractère propre » qui entraîne non repli sur soi-même mais, au contraire, ouverture. » Ainsi, « l’UCO sait que le dialogue avec les autres pensées – celles des autres religions ou des cultures sécularisées –, comme le calme exposé de la foi, de la doctrine morale et de l’anthropologie chrétiennes, font aussi partie du service que l’Église peut rendre à la société. »
Angers, le 9 octobre 2025