Le diocèse de Charlotte (en Caroline du Nord, est des Etats-Unis) a annoncé il y a quelques jours qu’il n’y aura plus qu’un seul lieu de messe traditionnelle dans le diocèse. Il avait donné quelques semaines de sursis en juillet dernier.
Après avoir supprimé une partie des lieux il y a quelques mois, Mgr Michael Martin (évêque de ce diocèse depuis 2024) regroupe 4 lieux de célébration de la messe traditionnelle en un seul à partir du 5 octobre : une chapelle de 350 places avec deux messes dominicales. Il encourage les fidèles, à défaut de place suffisante pour tout le monde, à assister à la messe de leur paroisse habituelle.
Il y a peu de commentaires à faire… sur cet situation qui allonge la liste noire des évêques qui ferment la porte à leurs brebis, qui malmène le troupeau…
« Je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis. Le berger mercenaire n’est pas le pasteur, les brebis ne sont pas à lui : s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ; le loup s’en empare et les disperse. Ce berger n’est qu’un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui. Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. »
La télévision catholique EWTN vient de consacrer un reportage (en anglais, bien sûr) :
La lettre de Mgr Martin (via Rorate Caeli, en anglais)