Le cardinal Aveline était interrogé dans La Croix. Voici ce qu’il répondait sur la « question traditionaliste »:
Pour la question traditionaliste, dans toute recherche spirituelle – de sacré, de silence, de beauté -, il y a quelque chose de bon qui mérite d’être honoré. Le pape François voulait éviter que ce désir spirituel légitime ne se paie au prix d’un écart avec la communion de l’Église. Ce qui l’inquiétait, c’était moins la question liturgique que le risque de perdre le lien avec la grande Tradition de l’Eglise, dans laquelle s’inscrit le concile Vatican II. La sequence n’a pas été très lisible, j’en conviens. Mon rôle est d’accueillir et d’accompagner ces aspirations tout en les protégeant de ce qui pourrait éloigner de la communion ecclésiale et donc, finalement, affaiblir la foi.