Élue le 14 juin dernier à la tête des Scouts et Guides de France, Marine Rosset a finalement annoncé sa démission. L’ancienne présidente reconnaît que « la situation était devenue intenable et ma volonté est de protéger le mouvement ». Son élection avait été controversée en raison de son parcours et de ses positions dissonantes par rapport à l’enseignement de l’Église. Ses défenseurs avaient dénoncé de leur côté une cabale.
Mariée à autre femme et favorable à l’avortement, Marine Rosset donnait une image problématique du mouvement qu’elle prétendait représenter. Elle avait par ailleurs été candidate PS dans la 2ème circonscription de Paris aux élections législatives de 2024, mais aussi un soutien actif aux initiatives de son parti politique. Elle avait affiché son soutien à la liste d’André Glucksmann aux dernières élections européennes peu avant son élection à la tête des Scouts de France.

Des raisons personnelles, mais une « situation devenue intenable »
Dans l’entretien donné à La Croix, Marine Rousset reconnaît que « la situation était devenue intenable et ma volonté est de protéger le mouvement ». « Après mon élection, il y a eu des gens, extérieurs au scoutisme, des forces politiques, de communications, financières même, qui ont instrumentalisé des prises de position que j’ai pu avoir ». Mais si la décision de l’intéressée se veut « personnelle », elle reste membre du conseil d’administration des Scouts et Guides de France.