Cela se passe à Monaco, où l’évêque rappelle le caractère non négociable du respect de la vie, suite à une proposition de loi en cours d’examen, visant à dépénaliser l’avortement :
[…] Depuis les origines, la religion catholique est constitutive de l’âme monégasque. C’est en prince chrétien, descendant d’une dynastie chrétienne d’une fidélité constante et éprouvée à l’Église de Rome, qu’en 1962 le Prince Rainier III a expressément inscrit la religion catholique au fronton de la nouvelle Constitution, selon – rappelons-le – le souhait unanime des élus nationaux de l’époque. À Monaco plus qu’ailleurs, qu’on soit croyant ou incroyant, pratiquant ou non, personne ne saurait contester que la religion réponde à son étymologie de « relier / religare », elle, dont la nature communautaire a fortement contribué à l’unité et à la singularité des Monégasques parmi les autres peuples. La sauvegarde de cette unité, autour de notre Prince souverain, nécessite le respect de ces principes fondamentaux et demeure un impératif pour chacune des autorités et institutions publiques de notre Pays. Soyons donc fiers de nos valeurs et cohérents dans nos actes, même juridiques !
14. – Parce que nous, habitants de Monaco et fidèles de l’Église catholique, nous aimons ce pays, nous voulons préserver son intégrité culturelle et son identité constitutionnelle. Nous prions pour que la foi demeure vive, non seulement dans les us et coutumes locales, mais encore et surtout dans les cœurs comme dans les mœurs. Nous voulons nous engager pour que, face aux détresses des femmes, des mères et des familles, l’avortement ne devienne pas la seule option envisagée, mais qu’elles soient accompagnées pour surmonter leurs difficultés, pour leur offrir une véritable et juste autonomie et leur permettre d’accueillir sereinement la Vie. […]