Dans l’Etat de Washington, la loi supprimant le secret de la confession, sous peine de prison, a été adoptée par les sénateurs le 28 février par 28 voix contre 20, et par les députés le 11 avril par 64 voix contre 31.
Elle a été signée le 2 mai par le gouverneur Bob Ferguson, qui a osé mettre en avant sa « foi catholique » et l’avis de son oncle prêtre jésuite.
Le 1er mai, Trump a mis en place une Commission pour la liberté religieuse, chargée de produire
« un rapport complet sur les fondements de la liberté religieuse en Amérique, les stratégies visant à mieux faire connaître et à célébrer le pluralisme religieux pacifique de l’Amérique, les menaces actuelles qui pèsent sur la liberté religieuse et les stratégies visant à préserver et à renforcer la protection des générations futures ».
Trump a nommé président de cette commission le lieutenant-gouverneur du Texas, Dan Patrick, chrétien évangélique pro-vie, anti LGBT, anti-woke, anti-immigration, pour la liberté scolaire…
Le code de droit canonique dit toujours (canon 1386) que le prêtre qui viole le secret de la confession est excommunié. Mais le code de droit canonique est sans doute obsolète dans l’Eglise d’aujourd’hui. Puisqu’on ne sait plus ce qu’est un sacrement.