Le préfet du Dicastère pour le culte divin et la discipline des sacrements et fer est démissionnaire depuis le 6 mars dernier, ayant atteint la limite fatidique de 75 ans. En attendant, il a donné un entretien à la presse pour tenter de lisser sa mauvaise réputation, par des propos qui veulent paraître apaisés, afin de se poser comme un rassembleur. Un cardinal en campagne ?
Interrogé dans The Catholic Herald, il revient sur son hostilité pour la messe traditionnelle :
« On entend souvent dire que je suis opposé à la messe en latin. Eh bien, si mes détracteurs savaient seulement que je célèbre la messe en latin presque tous les jours ».
Sic. Beau mensonge par omission, puisqu’il célèbre uniquement selon le rite réformé de Paul VI, et non selon le missel de 1962 qu’il a combattu.
Mieux, le cardinal Roche souligne qu’« il n’y a rien de mal à assister à la messe célébrée avec le missel de 1962 ». Nous sommes heureux de l’apprendre… Mais le cardinal tente de nous faire croire que les fidèles tradis sont négligeables :
« J’ai pu observer avec intérêt la situation à l’échelle du monde entier, et force est de constater que seul un petit nombre de fidèles assistent à la messe traditionnelle. Néanmoins, ils font souvent beaucoup de bruit, et c’est pour cela qu’ils jouissent d’une plus grande visibilité que ce qu’ils représentent. »
Tellement peu nombreux qu’ils méritaient un Motu Proprio pour eux seuls, ainsi que des mesures vexatoires à la pelle, des interdictions, un acharnement hors du commun…
Qui croira le cardinal Roche ?