Mis en cause pour abus commis à Bétharram, l’abbé Lamasse n’a pas seulement été en poste dans le diocèse de Limoges dans les années 1980, puis 2000. Entre les deux il a été en poste dans le diocèse de Bordeaux pendant dix ans, de 1988 à 1999, explique ce dernier dans un communiqué :
Ces derniers jours les médias se sont fait l’écho d’abus commis par des pères de Bétharram (congrégation du Sacré-Cœur de Jésus) et notamment d’accusations à l’encontre du Père Henri Lamasse.
Le diocèse de Bordeaux exprime son soutien aux personnes victimes et rappelle son engagement dans la lutte contre toutes formes d’abus. Le Père Henri Lamasse, âgé de 94 ans aujourd’hui, est mis en cause pour des faits d’agressions sexuelles commis dans les années 1950 alors qu’il était surveillant au collège-lycée Notre-Dame-de-Bétharram (64).
Le Père Henri Lamasse a exercé un ministère dans deux paroisses du diocèse de Bordeaux. De 1988 à 1995 sur la paroisse de Saint-André-de-Cubzac et de 1995 à juillet 1999 sur le secteur pastoral de Pessac où il était membre d’une communauté de prêtres de la congrégation, fermée en 1999.
Lors de son arrivée, d’après les archives en notre possession, le diocèse de Bordeaux n’avait pas connaissance des faits reprochés aujourd’hui au Père Henri Lamasse. À ce jour, le diocèse de Bordeaux n’a reçu aucune plainte qui concernerait des faits commis en Gironde.
Je souhaite redire notre soutien aux personnes victimes et notre engagement dans la lutte contre les abus. À ce titre, un dispositif est opérationnel pour l’écoute et l’accompagnement des personnes victimes. La cellule de veille et de prévention des abus du diocèse est joignable par mail à l’adresse : [email protected].
Depuis 2022, un protocole avec les Procureurs des deux parquets de Bordeaux et de Libourne a été signé afin de les informer d’éventuelles plaintes concernant des faits commis par des personnes engagées dans le diocèse.
Le diocèse de Bordeaux poursuit son action pour que l’Église diocésaine en Gironde soit une maison sûre et redit sa disponibilité pour entendre d’éventuelles plaintes en encourageant les plaignants à s’adresser directement à la cellule d’écoute.
+ Mgr Jean-Paul JAMES
Archevêque de Bordeaux
