Les soeurs de Marie-Joseph et de la Miséricorde, dont la maison mère se trouve depuis 1841 au Dorat, sur la ligne de chemin de fer entre Poitiers et Limoges, vont quitter en décembre 2025 la prison de Fleury-Mérogis où elles étaient présentes depuis son ouverture en 1973, à la suite de la prison de la Petite-Roquette à Paris. Elles demeurent encore présentes à la maison d’arrêt de Gradignan à Bordeaux, à la prison des femmes de Rennes et au dépôt de la préfecture de Paris; elles animent aussi un lieu de ressourcement en Gironde (ermitage Lamourous au Plan-Médoc) et accompagnent des familles en Castille-et-Léon (Espagne).
Le diocèse d’Evry communique :
“Les Sœurs de Marie Joseph et de la Miséricorde vont quitter la Maison d’Arrêt des Femmes de Fleury-Mérogis où elles vivaient et œuvraient depuis son ouverture le 1er mars 1973. Une célébration d’action de grâce aura lieu dans la prison le 9 décembre prochain, avec les détenues -en présence de notre évêque et des autorités civiles et religieuses -, pour leur dire au revoir et honorer le formidable travail accompli depuis cinquante ans.
Pendant toutes ces années, ces religieuses ont apporté une aide morale et matérielle aux indigentes (dépannages en tout genre). Elles ont accompagné individuellement des personnes de langue étrangère, notamment sud-américaines, et ont animé quelques ateliers de bricolage, de couture ou de tricot.
En plus de ces diverses activités journalières, les sœurs ont assuré un accompagnement plus individualisé par des rencontres personnelles, prenant le temps d’écouter chaque détenue qui en faisait la demande. En collaboration avec l’aumônier, elles ont aussi participé à l’animation liturgique des messes dominicales, répondant également aux diverses demandes individuelles d’ordre spirituel.
Il leur arrive également de soutenir, dans la mesure de leurs possibilités, les familles des personnes incarcérées, souvent fortement éprouvées par la détention de leur proche“.
Merci à ces sœurs pour leur présence dans ce lieu.
Les fruits dans les cœurs en sont certainement très grands, visibles ou cachés.
Qui prendra leur relève pour être signe de la miséricorde aimante de Dieu auprès des pauvres et des prisonniers ?
Seigneur, envoyez des ouvriers pour la moisson !