Le mercredi 29 janvier, Monseigneur Matthieu Dupont a célébré l’anniversaire de la dédicace de l’abbatiale en présence de la communauté des religieuses et de plusieurs prêtres, dont le Père Roland Courné, prêtre accompagnateur de la communauté et Dom Emmanuel Cottineau, de la Maison Généralice de l’Ordre des sœurs.
Lors de son homélie, Monseigneur Dupont a invité les fidèles à réfléchir sur la présence de Dieu parmi nous. Il a rappelé que le bâtiment église est le lieu et le signe de cette Présence. Il a souligné que toute église permet au Christ de se rendre présent lors de la messe : dans l’assemblée des fidèles, dans la Parole de Dieu proclamée, dans la personne du ministre et dans l’Eucharistie. L’Église est ainsi une communauté de « pierres vivantes », où chacun trouve sa place en relation avec les autres. Enfin, il a rappelé l’importance de l’église comme espace ouvert aux pauvres et à ceux qui cherchent Dieu.
Après la messe, Monseigneur Dupont a partagé un repas avec les religieuses dans le réfectoire avant de poursuivre la journée en entamant sa visite pastorale à dans la paroisse de Saint-Thérèse-Sainte-Anne de Thévalles.
L’implantation de la communauté religieuse de La Coudre remonte à 1816, lorsque dix moniales cisterciennes venues de Darfeld en Westphalie s’installent au nord de Laval, un an après l’arrivée des moines de Port-du-Salut à Entrammes (Mayenne).
L’histoire de l’église quant à elle remonte à 1859, à l’implantation du monastère au sud de Laval, dans la commune d’Avesnières. En 1877 l’architecte angevin Auguste Beignet conçoit une chapelle extérieure destinée aux laïcs et visiteurs. Celle-ci est bénite en 1879 et accolée à l’église de la communauté. En 1993, la chapelle s’est fondue avec l’église permettant à la communauté des sœurs d’accueillir les hôtes pour être dans un même lieu de rassemblement pour les offices et la messe.
Les sœurs trappistines sont aujourd’hui quarante et perpétuent l’inspiration monastique de saint Benoît dont elles suivent la Règle, dans la tradition de Cîteaux. En réponse à l’appel de Dieu, elles ont fait le choix radical de tout donner pour la louange et le service. Les périodes de prière liturgique et personnelle, de lectio divina et de travail rythment leur quotidien. Elles vivent de leur travail et produisent des entremets, du fromage et de la maroquinerie religieuse.