Voici les nominations de la rentrée dans le diocèse de Cayenne – en Guyane française
Par décision de Monseigneur Alain RANSAY, évêque de Cayenne,
en date du 29 juin 2024, fête des saints Pierre et Paul,
sont nommés, avec l’accord de leur Supérieur pour les religieux :
- L’abbé Ludovic Zéro est nommé administrateur de la paroisse Sainte-Famille de Grant.
- L’abbé Neuville COSPAR est nommé administrateur de la cathédrale et de Saint-Martin de Porrès.
- L’abbé Givenchy LAURENT, est nommé vicaire à la cathédrale Saint-Sauveur de Cayenne, à Saint Martin de Porrès et à Saint Louis de Mirza.
- L’abbé Henri-Claude ASSELOS est nommé curé de la paroisse Saint-Dominique de Roura.
- L’abbé Jean-François BONNE-ANNEE est nommé curé in solidum à Sinnamary et Iracoubo sous la modération du Père Aldagène.
- L’abbé Daniel CATHERINE, est nommé prêtre coopérateur, en résidence au presbytère de la cité Grant.
- Le père Hervé MOUTALENO, c.s.sp est nommé vicaire à Rémire-Montjoly, en résidence à Stellina.
- L’abbé Pierre Celestin BANGRE est nommé curé de la paroisse Saint-Joseph de Mana.
- Le père Frantz VOLCY, c.s.sp est nommé curé de la paroisse Saint-Jean-Baptiste de Grand Santi.
- Le père Mickaël RASOLOMANANA, c.s.sp est nommé curé de la paroisse ND de la Délivrande de Maripasoula et de la paroisse du Sacré-Cœur de Papaïchton.
- Le père Jude MOMPOINT, c.s.sp. est nommé animateur spirituel au Centre pénitentiaire de Rémire.
Ces nominations prennent effet à partir du 1° septembre 2024, pour le temps prévu par le Droit.
Par ailleurs Mgr Ransay a aussi publié une courte lettre pastorale – trois pages.
Chers frères et sœurs du diocèse de Guyane,
Dans quatre mois, nous aborderons la 2025ème année depuis l’avènement de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. C’est la raison pour laquelle l’Église nous offre une année jubilaire à partir du 24 décembre 2024 jusqu’au 28 décembre 2025. Ce sera aussi le 1700e anniversaire du Concile de Nicée qui a eu lieu en 325 et où les Pères évêques de l’époque ont formulé, à partir de la Sainte Écriture et de la Tradition de l’Église, notre belle Profession de foi appelée aussi Credo (« Je crois » en latin) que nous récitons tous les dimanches à la messe.
Par ailleurs, le thème choisi par le Pape pour cette année jubilaire est : « L’Espérance ne déçoit point ». Cf. Rm 5, 5. Le Jubilé : « Une année de grâce de la part du Seigneur » Lc 4, 19
L’année jubilaire est une année où la grâce du pardon est offerte plus abondamment, c’est pour cela que le Pape invite les évêques à donner généreusement une indulgence plénière pour éliminer les conséquences du péché qui subsistent dans l’âme après qu’elle se soit repente et ait été absoute. Cette indulgence sera donnée si les conditions sont remplies, notamment un pèlerinage vers une des Basiliques du diocèse de Rome, de Terre Sainte, ou vers des hauts lieux de pèlerinage reconnus par l’Église ou encore vers certains lieux-saints du diocèse de Cayenne. J’ouvrirai donc, à cet effet, trois portes saintes dans le diocèse où les fidèles pourront en les passant bénéficier de l’indulgence plénière, de même le pèlerinage à Counamama et les autres activités signalées ci-après pourront permettre l’obtention de cette indulgence :
1. Dimanche 29 décembre 2024 à 17h00, ouverture de la porte sainte de la cathédrale suivie de la messe à 18h00.
2. Le 31 décembre 2024: Veillée de prière dans toutes les paroisses pour entrer dans la nouvelle année.
3. Dimanche 12 janvier 2025 à 10h, ouverture de la porte sainte de Saint Dominique de Roura.
4. Dimanche 25 janvier 2025 à 10h30, ouverture de la porte sainte de Saint Vincent de Paul de l’Acarouany.
5. Du 3 au 5 mars 2025 retraite diocésaine à St François Xavier à Rémire et au Bon Pasteur à St Laurent du Maroni sur le thème : “L’Espérance ne déçoit point”.
6. Dimanche 28 septembre : Pèlerinage en l’honneur de St Michel Archange à Matoury.
7. Samedi 25 octobre 2025: pèlerinage du Jubilé de l’Espérance à Counamama.
8. 8 décembre 2025 : ConsécraLon du diocèse à la Vierge Marie.
9. Du 28 décembre 2025 au 6 Janvier 2026 Fermeture des portes saintes.
Je rappelle que les autres conditions, pour obtenir l’Indulgence Plénière, consistent à se confesser dans les huit jours autour de la démarche choisie, de participer à l’eucharistie et de prier aux intentions du Pape”.
Dans la suite de sa lettre, Mgr Ransay revient sur les difficultés quant à la préparation des mariages : “Au vu de la situation catastrophique de nos familles : nous enregistrons peu de mariages, en plus, ils sont de plus en plus fragiles. Il convient donc de renforcer la préparation au mariage. J’ai demandé que les fiancés puissent bénéficier d’une retraite style CANA pour leur donner une préparation plus profonde et plus efficace. J’encourage tous les protagonistes de la pastorale familiale à travailler ensemble en ce sens. Dans cette logique, il serait bon de signaler au prône et d’afficher dans les églises que les couples désirant se marier sont priés de s’inscrire un an à l’avance pour qu’on ait le temps de les préparer convenablement car, je le redis, les temps sont durs pour les couples“.
Il annonce aussi le départ des soeurs de Jésus Serviteur de l’ouest de la Guyane, faute de vocations, mais espère des implantations nouvelles : “nous aurons bientôt la visite de Mères générales qui visiteront l’Ouest guyanais pour voir les possibilités d’implantations. Nous espérons prochainement accueillir de nouvelles religieuses dans cette zone. En effet, nous avons eu à déplorer le départ des sœurs de Jésus Serviteur dont les vocations sont peu nombreuses et qui avaient besoin d’une pause“.
Enfin, Mgr Ransay demande que l’intégration des migrants – et l’apostolat à leur destination – soient prises au sérieux, dans un territoire de 286.000 habitants dont deux des frontières sont des fleuves, et sont assez poreux; l’orpaillage illégal et le statut de département français attirant de nombreux migrants, en provenance d’Haïti, des autres pays d’Amérique du Sud ou même du Proche-Orient : “si nous n’intégrons pas les migrants, si nous n’en faisons pas des disciples, alors l’Église et la Guyane de demain seront fortement à plaindre. Dieu nous confie ces frères et ces sœurs, prenons cette affaire très au sérieux car au moment du jugement final, il en sera question”