Au détour d’un article sur le synode, on apprend que 97 % des 50 159 diacres permanents recensés dans le monde exercent leur ministère en Europe ou sur le continent américain. Les continents dynamiques comme l’Asie ou l’Afrique n’ont donc pas de diacres permanents ou alors très peu.
Alors que l’accès au sacerdoce se faisait traditionnellement en sept étapes, l’Eglise issue du concile Vatican II a supprimé deux ordres mineurs et le sous-diaconat, arguant que ces paliers n’étaient que des institutions d’ordre ecclésiastique et non divin. Cela n’a pas empêché la mise en place d’un diaconat permanent confié à des viri probati, des hommes mariés, et qui est la source de difficultés présentes et à venir.
En rétablissant les diacres permanents, le concile a également émis le vœu que ceux-ci puissent être mariés, ce qui est le cas dans la plupart des cas. Et cela, sans aucune mention de la continence, ce qui est tout à fait contraire à la Tradition de l’Eglise. Cela fut accompli le 18 juin 1967 par Paul VI par le Motu Proprio Sacrum Diaconatus Ordinem. Le diaconat avait toujours été compté parmi les degrés de l’ordre astreints à la continence.